Droits de douane américains : au sein de l'Europe, le risque de la désunion
24 heures après le lancement du vaste de plan de droits de douane américains à l'encontre des pays étranger, l'unité européenne est mise à l'épreuve. Alors qu'Ursula von der Leyen a pris la parole ce jeudi matin pour montrer la cohésion des 27, une question demeure : les États membres auront-ils la patience d'attendre l'Union européenne pour négocier avec les États-Unis ?
Au lendemain des lourdes annonces de Donald Trump en matière de droits de douane, l'Union européenne est testée sur son unité. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a pris la parole tôt ce jeudi matin pour afficher la cohésion des 27.
Faire front ou négocier unilatéralement ?
"Si vous vous en prenez à l'un d'entre nous, vous vous en prenez à tous" a affirmé Ursula von der Leyen ce jeudi matin. Avant d'ajouter qu'"il n'est pas trop tard pour négocier" avec Washington. Si la présidente de la Commission européenne veut garder la main dans ce dossier, le risque est que chaque État membre négocie unilatéralement avec les États-Unis.
Berlin par exemple, se retrouve particulièrement sous pression, car les États-Unis représentent 13% de ses exportations en automobiles. En Italie, Giorgia Meloni veut également parvenir à un accord avec Donald Trump, dont elle trouve la mesure d'introduction des droits de douane "mauvaise". Reste à savoir si chaque pays aura la patiente d'attendre Bruxelles pour négocier.