Elon Musk dit espérer «une zone de libre-échange» entre l'Europe et l'Amérique du Nord

Elon Musk a déclaré, lors du Congrès italien anti-migrants, espérer une "zone de libre-échange" entre le continent européenne et l'Amérique du Nord, avec des "droits de douane nuls". "J'espère que les États-Unis et l'Europe pourront établir un partenariat très étroit", a également déclaré le magnat américain.
Le multimilliardaire américain Elon Musk, membre de l'administration Trump, a déclaré samedi espérer tendre vers "une zone de libre-échange" entre l'Europe et l'Amérique du Nord, avec des "droits de douane nuls", lors du Congrès de parti italien anti-migrants La Ligue à Florence.
L'Europe et les États-Unis "devraient idéalement évoluer, à mon avis, vers une situation de droits de douane nuls, créant ainsi une zone de libre-échange entre l'Europe et l'Amérique du Nord", a déclaré Elon Musk lors d'une intervention en visio-conférence.
"Que l'on souhaite travailler en Europe ou aux États-Unis, on devrait pouvoir le faire, à mon avis"
"J'espère que les États-Unis et l'Europe pourront établir un partenariat très étroit", a également déclaré le magnat américain, répondant à Matteo Salvini, l'un de ses admirateurs inconditionnels, dirigeant du parti d'extrême droite La Ligue et vice-chef du gouvernement italien ultraconservateur.
Ses déclarations interviennent trois jours après la signature, par le président américain Donald Trump, d'un décret prévoyant notamment 20% de taxes additionnelles sur les marchandises arrivant aux États-Unis en provenance de l'Union européenne (UE).
Se disant favorable à "davantage de liberté de mouvement entre l'Europe et l'Amérique du Nord", M. Musk a déclaré : "Que l'on souhaite travailler en Europe ou aux États-Unis, on devrait pouvoir le faire, à mon avis", précisant avoir "conseillé le président Trump en ce sens".
Lors de son intervention d'une quinzaine de minutes diffusée sur écran géant, le patron de Tesla, de SpaceX et du réseau social X, proche de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, a de nouveau fustigé "l'immigration de masse" qui "mènera à la destruction" des pays y consentant.