Publicité
Publicité

Emmanuel Macron "confiant" dans la libération de Boualem Sansal, sujet d'une «attention particulière» d'Alger

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Emmanuel Macron (illustration)
Emmanuel Macron (illustration) AFP / © Ludovic MARIN / POOL / AFP

Le président de la République Emmanuel Macron s'est dit "confiant" dans la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté en novembre dernier à Alger. "Notre souhait le plus ardent, c'est que les autorités algériennes puissent prendre la décision qui lui permettra de recouvrer une certaine liberté, de se soigner et de pouvoir réécrire", a-t-il expliqué.

Le président français Emmanuel Macron s'est dit "confiant" vendredi dans la libération à venir de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison ferme, car il fait l'objet d'"une attention particulière" de la part des autorités algériennes.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Je suis confiant [...] j'attends des résultats"

"Je suis confiant parce que je sais qu'il y a une attention particulière, simplement voilà, j'attends des résultats", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une visite au Festival du Livre à Paris. "Notre souhait le plus ardent, c'est que les autorités algériennes puissent prendre la décision qui lui permettra de recouvrer une certaine liberté, de se soigner et de pouvoir réécrire", a-t-il dit aux journalistes après avoir visité le stand du Maroc, invité d'honneur du Festival cette année.

Boualem Sansal, 75 ans et incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre, a été condamné le 27 mars à cinq ans de prison notamment pour atteinte à l'intégrité du territoire pour des déclarations en octobre au média français d'extrême droite "Frontières" où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Il a fait appel de sa condamnation.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

De vives tensions entre Paris et Alger

De vives tensions ont affecté pendant huit mois les relations entre l'Algérie et la France, depuis qu'Emmanuel Macron a décidé fin juillet de soutenir un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, où les indépendantistes du Polisario sont soutenus par Alger.

Elles se sont encore aggravées notamment avec l'arrestation de l'écrivain et le refus par Alger début 2025 d'accepter sur son territoire des influenceurs algériens expulsés par la France. Ces tensions se sont néanmoins un peu apaisées ces derniers jours, à la faveur notamment d'un appel le 31 mars entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune ayant acté la reprise du dialogue bilatéral.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s'est rendu à Alger dimanche dernier pour confirmer cette "nouvelle phase" dans les relations entre Paris et Alger.