Mort d'Hassan Nasrallah : Netanyahu affirme que son armée est prête «à frapper» ses «ennemis»
L'armée israélienne a bombardé intensément samedi des sites du Hezbollah au Liban, après un raid dévastateur sur le fief du mouvement pro-iranien près de Beyrouth, et a annoncé avoir "éliminé" le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah. L'armée israélienne a annoncé samedi en fin d'après-midi une nouvelle frappe sur le fief du Hezbollah à Beyrouth. Suivez notre direct.
L'armée israélienne a annoncé samedi matin de nouvelles frappes visant le Hebzollah dans l'est du Liban, après avoir intensément bombardé dans la nuit la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste armé. L'armée a par ailleurs indiqué que des sirènes d'alerte ont retenti dans le nord d'Israël, où le Hezbollah a affirmé avoir tiré des roquettes. L'armée israélienne a annoncé samedi en fin d'après-midi qu'elle a de nouveau frappé sur le fief du Hezbollah à Beyrouth.
Les informations à retenir :
- L'armée israélienne a bombardé intensément samedi des sites du Hezbollah au Liban
- Ces frappes ont fait au moins six morts
- Le Hezbollah a tiré des roquettes contre un kibboutz et des cibles militaires dans le nord d'Israël
- Plus de 50.000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie avec les frappes israéliennes, selon l'ONU
- L'assassinat du chef du Hezbollah entraînera la "destruction" d'Israël déclare le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref
- Tsahal fait état de sirènes d'alerte dans le centre d'Israël après un tir de missile du Yémen
- L'armée israélienne annonce une nouvelle frappe sur le fief du Hezbollah à Beyrouth
- Le chef de l'ONU "très inquiet de la dramatique escalade" à Beyrouth
- La mort de Nasrallah par Tsahal est une "mesure de justice", annonce Joe Biden
- Paris demande à Israël de cesser de frapper le Liban et s'oppose à une opération terrestre
- Après l'assassinat de Nasrallah, le Liban décrète trois jours de deuil national
Le Liban annonce 33 morts et 195 blessés dans les frappes israéliennes de samedi
Le ministère libanais de la Santé a annoncé que 33 personnes avaient été tuées et 195 blessées dans les frappes israéliennes intensives sur le Liban samedi.
"L'agression israélienne contre les régions libanaises a fait 33 morts aujourd'hui et blessé 195 personnes", a indiqué le ministère dans un communiqué, au sixième jour d'une campagne de bombardements israéliens sur les fiefs du Hezbollah.
Netanyahu dit que l'élimination de Nasrallah "fait avancer" le retour des otages de Gaza
L'élimination par Israël du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, "fait avancer" le retour des otages retenus à Gaza après leur enlèvement lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, a déclaré samedi soir le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
De retour de New York où il s'est adressé vendredi sur un ton martial aux ennemis de son pays, Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré: "Nous sommes déterminés à continuer de frapper nos ennemis". "Si quelqu'un vient pour te tuer, lève-toi et tue le premier", a-t-il ajouté.
Nous avons réglé nos comptes avec le responsable du meurtre d'innombrables Israéliens et de nombreux citoyens d'autres pays parmi lesquels des centaines d'Américains et des dizaines de Français", a-t-il dit dans une déclaration télévisée, en référence à des attentats commis à Beyrouth en 1983, ajoutant qu'Israël avait atteint "ce qui semble être un tournant historique" dans la lutte contre ses "ennemis".
Les Houthis du Yémen affirment avoir visé l'aéroport Ben Gourion en Israël avec un missile
Les rebelles houthis du Yémen ont indiqué samedi avoir tiré un missile sur l'aéroport Ben Gourion en Israël, au lendemain de l'assassinat par Israël de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, leur allié.
Dans un communiqué, ils ont fait état d'une "opération" visant l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, avec un missile baptisé "Palestine 2". L'armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen, qui a déclenché des sirènes d'alerte dans le centre du pays.
Nasrallah "était un terroriste avec du sang américain sur les mains", dit Kamala Harris
La vice-présidente américaine Kamala Harris a qualifié samedi le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah, tué par une frappe israélienne la veille, de "terroriste avec du sang américain sur les mains". "Aujourd'hui, les victimes du Hezbollah ont une mesure de justice", a ajouté la candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine de novembre. "Je soutiendrai toujours le droit d'Israël à se défendre."
Paris demande à Israël de cesser de frapper le Liban et s'oppose à une opération terrestre
La France a demandé samedi "la cessation immédiate des frappes israéliennes au Liban", indiquant dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères être "opposée à toute opération terrestre" dans le pays. Le message a été transmis par le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, qui s'est entretenu avec Najib Mikati, Premier ministre du Liban, a ajouté le ministère.
Après l'assassinat de Nasrallah, le Liban décrète trois jours de deuil national
Le gouvernement libanais a décrété samedi trois jours de deuil national après l'assassinat du chef du Hezbollah dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste pro-iranien.
"Suite au martyre du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui rejoint la liste des personnes tuées par l'agression israélienne perfide contre le Liban, un deuil officiel est décrété", du 30 septembre au 2 octobre inclus, a annoncé le gouvernement dans un communiqué.
L'assassinat de Nasrallah par Israël est une "mesure de justice", déclare Biden
L'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe de l'armée israélienne près de Beyrouth est "une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais", a déclaré samedi Joe Biden. "Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d'Israël à se défendre", a ajouté le président américain dans un communiqué.
Damas condamne une "agression méprisable"
La Syrie, alliée du Hezbollah libanais, a condamné samedi l'assassinat la veille du chef de la puissante formation pro-iranienne dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, dénonçant une "agression méprisable".
"L'entité sioniste confirme à travers cette agression méprisable, une fois de plus (...) son dédain du droit international", a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué. "Le peuple syrien n'oubliera jamais son soutien", a-t-il ajouté.
La "déstabilisation" du Liban n'est "pas du tout dans l'intérêt de la sécurité d'Israël", dit Berlin
Berlin a déploré samedi une situation "très dangereuse" après la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah tué par des frappes israéliennes sur le Liban et un risque de "déstabilisation" qui n'est "pas du tout dans l'intérêt de la sécurité d'Israël". "Il existe un risque de déstabilisation pour l'ensemble du Liban. Et cela n'est en aucun cas dans l'intérêt de la sécurité d'Israël", a déclaré à la chaîne de télévision allemande ARD, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
Le chef de l'ONU "très inquiet de la dramatique escalade" à Beyrouth
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est "très inquiet de la dramatique escalade" à Beyrouth ces dernières 24 heures, a déclaré samedi son porte-parole dans un communiqué. "Ce cycle de violence doit s'arrêter maintenant et toutes les parties doivent s'éloigner du précipice. La population du Liban, la population d'Israël, et de la région plus large, ne peuvent pas supporter une guerre totale", a-t-il ajouté.
Le guide suprême décrète cinq jours de deuil après la mort de Nasrallah en Iran
Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a décrété samedi cinq jours de deuil public, après la mort du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne la veille à Beyrouth. "Je présente mes condoléances pour le martyr du grand Nasrallah et de ses compagnons martyrs et annonce cinq jours de deuil national en Iran", a indiqué Ali Khamenei selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle Iran.
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L'armée israélienne annonce une nouvelle frappe sur le fief du Hezbollah à Beyrouth
L'armée israélienne a annoncé samedi en fin d'après-midi une nouvelle frappe sur le fief du Hezbollah à Beyrouth, au lendemain d'un puissant bombardement sur le QG du mouvement islamiste armé libanais, qui a tué son chef Hassan Nasrallah. L'armée a mené "une frappe précise au coeur de Dahiyeh", terme arabe pour "banlieue" et qualifiant la banlieue sud de Beyrouth, indique un communiqué militaire sans plus de détails.
Des sirènes d'alerte retentissent dans le centre d'Israël après un tir de missile du Yémen
L'armée israélienne a indiqué samedi que des sirènes d'alerte avaient retenti dans le centre d'Israël après un tir de missile du Yémen , des journalistes de l'AFP ayant entendu depuis Jérusalem plusieurs déflagrations au loin.
En fin d'après-midi "des sirènes ont retenti dans le centre d'Israël en raison d'un missile tiré depuis le Yémen en direction du territoire israélien", a déclaré l'armée dans un communiqué, précisant par la suite que le missile avait été intercepté par la défense antimissile.
La Russie "condamne fermement" l'assassinat du chef du Hezbollah par Israël
La Russie , alliée de l'Iran, a dit samedi "condamner fermement" l'assassinat par Israël du chef du mouvement pro-iranien du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe la veille sur Beyrouth au Liban.
"Nous condamnons fermement un nouvel assassinat politique commis par Israël", a souligné le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, estimant qu'Israël portait "l'entière responsabilité" des conséquences "dramatiques" que l'assassinat du chef du Hezbollah pourraient entraîner dans la région. "Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités" pour "mettre fin à l'effusion de sang", a affirmé la diplomatie russe.
L'élimination de Nasrallah est une "des mesures antiterroristes les plus justifiées" selon la diplomatie israélienne
L'élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est une "des mesures antiterroristes les plus justifiées" qui soient, a déclaré samedi le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz. "L'élimination de l'archi-terroriste Nasrallah est l'une des mesures antiterroristes les plus justifiées jamais prises par Israël", écrit Israël Katz sur son compte X, affirmant que Nasrallah "méritait d'être tué" et que c'est "une bonne chose qu'il l'ait été".
The elimination of arch-terrorist Nasrallah is one of the most justified counter-terrorism actions Israel has ever taken.
— ישראל כ”ץ Israel Katz (@Israel_katz) September 28, 2024
Nasrallah, who dedicated his life to the destruction of Israel and led over 30 years of terror activity against Israel, including in recent days, deserved to…
L'assassinat du chef du Hezbollah entraînera la "destruction" d'Israël annonce le vice-président iranien
Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a déclaré samedi que l'assassinat du chef du mouvement islamiste libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, entraînerait la "destruction" d'Israël.
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"Nous avertissons les dirigeants du régime d'occupation que l'effusion de sang injuste, en particulier celle du secrétaire général du Hezbollah, le martyr Sayyed Hassan Nasrallah, entraînera leur destruction", a déclaré le ministre cité par l'agence de presse iranienne Isna.
Plus de 50.000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie avec les frappes israéliennes, selon l'ONU
Plus de 50.000 personnes ont fui vers la Syrie en raison des frappes aériennes israéliennes sur le Liban, a déclaré samedi le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi. "Plus de 50.000 Libanais et Syriens vivant au Liban ont désormais traversé la frontière vers la Syrie pour fuir les frappes aériennes israéliennes", a écrit sur X Filippo Grandi, selon lequel "bien plus de 200.000 personnes sont déplacées à l'intérieur du Liban".
Erdogan accuse Israël de "génocide" au Liban
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé samedi Israël de préparer un "génocide" au Liban, dénonçant des "attaques brutales" visant le Hezbollah qui ont coûté la vie à des centaines de civils. "Le Liban et le peuple libanais sont la nouvelle cible de la politique de génocide, d'occupation et d'invasion menée par Israël depuis le 7 octobre", affirme le président turc dans un message publié sur le réseau social X.
Un adjoint du chef des Gardiens des la révolution tué dans le raid israélien au Liban
Un adjoint du chef des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de l'Iran, a été tué dans la frappe israélienne menée la veille sur le quartier général du mouvement libanais Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé samedi un média officiel. "Le brigadier général Abbas Nilforoushan est tombé en martyr lors de l'attaque israélienne qui a également provoqué le martyr de Hassan Nasrallah", le chef du Hezbollah, a rapporté l'agence Irna.
Hassan Nasrallah "éliminé" par Tsahal
L'armée israélienne a annoncé samedi avoir "éliminé" le chef du mouvement islamiste armé libanais, Hassan Nasrallah, dans une frappe la veille sur le QG de l'organisation à Beyrouth. "Hassan Nasrallah est mort", a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X. Un autre porte-parole de l'armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l'AFP que le chef du Hezbollah avait été "éliminé". Le Hezbollah libanais a confirmé samedi la mort de son chef, Hassan Nasrallah.
Hassan Nasrallah, 64 ans, apparaît rarement en public et son lieu de résidence est tenu secret. Ses discours sont retransmis en direct par la télévision et il reçoit souvent des visiteurs. Cet homme de religion fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité au Liban, dont il est l'homme le plus puissant.
Le Hezbollah a bombardé le nord d'Israël
Malgré les coups portés par Israël qui bombarde sans cesse les bastions du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth, le mouvement libanais a annoncé samedi avoir tiré des roquettes contre un kibboutz et des cibles militaires dans le nord d'Israël en riposte "aux attaques barbares de l'ennemi israélien".
Après un avertissement d'évacuation lancé vendredi soir par l'armée israélienne, des centaines d'habitants de la banlieue sud ont fui et des familles ont dormi dans la rue. Plusieurs immeubles brûlent toujours dans ce fief du Hezbollah et le ciel reste recouvert d'épaisses volutes de fumées. Les bombardements se sont arrêtés là au lever du jour mais ils ont continué dans le sud et l'est du Liban. "C'était une nuit très dure, les missiles tombaient au-dessus de chez nous, je n'oublierai jamais les cris des enfants", raconte Hawraa el-Husseini, 21 ans, qui a fui avec sa famille la banlieue sud.
Des dépôts d'armes visés par Israël
L'armée israélienne a dit avoir ciblé dans ce secteur des immeubles civils abritant, selon elle, des dépôts d'armes et des centres de commandement du Hezbollah. Le Hezbollah a démenti la présence de dépôts d'armes dans les immeubles d'habitation. Selon plusieurs télévisions israéliennes, Hassan Nasrallah était visé par la frappe d'une violence inouïe survenue vendredi à 15H30 GMT dans un quartier densément peuplé de la banlieue sud.
"Nous sommes encore en train de vérifier les résultats de l'attaque contre le quartier général central du Hezbollah", a déclaré ensuite le porte-parole de l'armée israélienne, le général Daniel Hagari. "Notre attaque a été très précise". Hassan Nasrallah "va bien", a assuré pour sa part une source proche du mouvement. Mais silence radio officiel.
Selon le ministère libanais de la Santé, le raid de vendredi a fait au moins six morts et 91 blessés. Mais le bilan risque de s'alourdir, des dizaines d'immeubles ayant été détruits selon un photographe de l'AFP. Lundi, l'armée israélienne a lancé une campagne de bombardements violents et meurtriers contre le Hezbollah au Liban voisin, après un an d'échanges de tirs transfrontaliers avec la formation libanaise.
>> À SAVOIR - Le Hezbollah a ouvert un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque le 7 octobre 2023 contre Israël menée par le Hamas palestinien, son allié. Et il a juré de poursuivre ses attaques "jusqu'à la fin de l'agression israélienne à Gaza". Israël affirme agir pour rétablir la sécurité dans le nord du pays, cible des tirs du Hezbollah, et permettre ainsi le retour de dizaines de milliers d'habitants contraints à la fuite.
Israël a aussi annoncé que son aviation avait survolé dans la nuit les environs de l'aéroport de Beyrouth disant vouloir empêcher l'Iran d'y faire atterrir des cargaisons d'armes destinées au Hezbollah. Les opérations israéliennes contre le Hezbollah au Liban se poursuivront "jusqu'à ce que tous nos objectifs soient atteints", a affirmé à l'ONU le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu , douchant les espoirs d'une trêve proposée mercredi par la France et les États-Unis.
Plus de 700 morts depuis lundi
Depuis lundi, les bombardements israéliens ont fait plus de 700 morts, en majorité des civils selon le ministère libanais de la Santé. En un an, le nombre de personnes tuées s'élève à plus de 1.500, un bilan plus lourd que celui des 33 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006. Israël a également dit se préparer à une possible incursion terrestre, qui serait "aussi courte" que possible, selon un responsable israélien de la sécurité.