Le soleil se levait à peine ce 7 octobre 2023 sur le festival Nova à Réïm dans le sud de l'Israël. Au même moment, vers 6h29 du matin, un groupe de 50 terroristes du Hamas, armés, ouvrent le feu sur les festivaliers. Ils tuent près de 370 personnes dans cette attaque sanglante baptisée par l'organisation terroriste "Déluge d’Al-Aqsa", causant la mort de 1.205 Israéliens et faisant plus de 250 otages.
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Un an après, les hommages pleuvent sur tout l'État hébreu. À Réïm, la foule s’est recueillie pour rendre hommage aux victimes de l'attaque. La dernière musique entendue sur le festival retentit quelques minutes avant de s’interrompre brutalement, comme ce fut le cas le jour de l’attaque, à 6h29 pour le début d’une minute de silence poignante.
"La douleur ne s'estompe pas, au contraire, elle ne fait que s'intensifier"
Les Israéliens sont venus nombreux sur le lieu du drame. "La douleur ne s'estompe pas, au contraire, elle ne fait que s'intensifier", a confié à l'AFP Doron Journo, un homme dont la fille de 23 ans, Karin, a été tuée sur place. D'autres familles endeuillées ont répondu présent à cet hommage avec certains arborant sur leurs vêtements les visages de leurs proches tués.
Un mémorial pour les victimes tuées ou kidnappées lors du festival de musique a été préparé avec un mur de photos, mais aussi des tombes commémoratives décorées par des visages décédées lors du drame, accompagnés parfois d'anémones sauvages, fleurs rouges emblèmes du sud d'Israël.
"La France pleure aux côtés d'Israël"
Le président israélien Isaac Herzog, accompagné de son épouse, était présent sur les lieux. Il a rencontré des familles de victimes avant d'appeler le monde à "soutenir Israël dans son combat contre ses ennemis". Le kaddish, la prière des morts, a été lu par plusieurs pères ayant perdu leur fils au festival Nova.
Le ministre français de l’Europe et des Affaires Étrangères Jean-Noël Barrot, en visite en Israël, était aussi présent lors de ces commémorations. "La France est indéfectiblement attachée" à la sécurité d'Israël", a-t-il déclaré ce lundi lors d'une cérémonie.
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"La France pleure aux côtés d'Israël, nos compatriotes" tués dans l'attaque du 7 octobre 2003, a-t-il dit sur fond de polémique entre les deux pays après que le président français Emmanuel Macron s'est prononcé en faveur de l'arrêt des livraisons en Israël d'armes pouvant servir dans la guerre à Gaza. "Jamais la France n'abandonnera ses compatriotes, jamais la France ne cessera d'exiger du Hamas la libération inconditionnelle de tous les otages", a également déclaré le ministre.
La cérémonie s’est achevée après que le chanteur Israël Bar-On a interprété la "Hatikva" (traduit par "L’Espoir" en hébreu), l’hymne national israélien.