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Caroline Baudry (envoyée spéciale aux Etats-Unis) / Crédits photo : Rebecca DROKE / AFP
Kamala Harris ou Donald Trump ? J-5 avant l’élection présidentielle aux États-Unis. Les sondages se resserrent notamment en Pennsylvanie. Cet état pivot est le plus incertain, mais surtout le plus convoité, étant donné le nombre de grands électeurs. Les deux candidats y jettent leurs dernières forces. Europe 1 s’est rendu à un rallye de Donald Trump, dont le programme est soutenu haut et fort par des milliers d’Américains. 

La dernière ligne droite pour la Maison-Blanche se précise et les candidats ne relâchent pas leurs efforts. Ils lâchent leurs dernières forces dans l'état de Pennsylvanie, comme Donald Trump où un rallye est organisé à son honneur. Et sur le pull de Josh, rouge républicain, une photo de Donald Trump l’oreille en sang : la tentative d’assassinat du candidat est devenue une image de campagne. 

"Il a le poing en l'air, comme défiant toute la violence à laquelle il est confronté. Et je pense que cela représente sa présidence. Parce que Trump était un homme d’affaires avant d’être un homme politique, tous les autres politiciens sont juste… Ce ne sont que de sales dealers", affirme-t-il avec détermination.

Des électeurs convaincus par Trump

La file d’attente s’allonge pour entrer dans le bâtiment. Ce père de famille a pris quatre heures d’avance pour espérer voir l’homme qui partage ses convictions. "Pour la question des frontières, je ne suis pas contre l’idée que des gens immigrent ici pour avoir une vie plus sûre. Mais je suis contre ce processus selon lequel n'importe qui peut se faufiler, avoir, apparemment, le gîte et le couvert et être simplement accepté", allègue-t-il au micro d'Europe 1.

 

Les vendeurs de casquettes déambulent, mais Sara a déjà la classique "Make America great again". "L’économie, c’est très important. Je vois partout des gens qui perdent leur emploi. Et les prix de la nourriture, des produits, des hôtels, tout, tout s’est envolé", déplore cette Américaine. L’assaut du Capitole du 6 janvier ? "Les démocrates n’ont que cela à la bouche", grommelle un routier. Une preuve selon lui qu’ils manquent d’arguments convaincants.