Publicité
Publicité

Erdogan dénonce l'attitude de Macron envers les musulmans de France, interroge sa "santé mentale"

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le président turc s'en est pris samedi à Emmanuel Macron.
Le président turc s'en est pris samedi à Emmanuel Macron. © AFP

Samedi, le président turc a critiqué l'attitude d'Emmanuel Macron envers les musulmans de France. "Tout ce qu'on peut dire d'un chef d'Etat qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c'est : allez d'abord faire des examens de santé mentale", a-t-il déclaré. 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué samedi avec virulence l'attitude de son homologue français Emmanuel Macron envers les musulmans, allant jusqu'à mettre en question sa "santé mentale".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Tout ce qu'on peut dire d'un chef d'Etat qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c'est: allez d'abord faire des examens de santé mentale", a-t-il déclaré dans un discours télévisé. Il y a deux semaines, Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé comme une provocation les déclarations du président français sur le "séparatisme islamiste" et la nécessité de "structurer l'islam" en France.

De nombreux désaccords entre les deux hommes

Un projet de loi sur la lutte contre "les séparatismes" en France, qui vise l'islam radical, doit être présenté début décembre. Il vise à renforcer la laïcité et à consolider les principes républicains en France et comporte plusieurs points susceptibles de provoquer des tensions avec la Turquie, comme le contrôle renforcé des financements des mosquées ou l'interdiction de la formation des imams à l'étranger.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ce contentieux vient s'ajouter à une longue liste de désaccords entre Emmanuel Macron et son homologue turc, qui prend régulièrement la défense des minorités musulmanes dans le monde. Des tensions en Méditerranée au conflit en Libye, en passant par les affrontements au Karabakh, de nombreux dossiers opposent actuellement Paris et Ankara.