A deux jours de l'investiture de Joe Biden, 46e président des Etats-Unis, plusieurs fonctionnaires du ministère de la défense américaine ont exprimé leur inquiétude sur le risque d'une attaque commise par des individus chargés de la sécurité en interne. Au total, 25.000 membres de la Garde nationale seront présents mercredi à Washington.
Depuis une semaine, le FBI passe au crible les dossiers des soldats. Parfois à deux ou trois reprises, afin d'éviter tout risque. Les autorités du Pentagone ont en effet demandé aux officiers de redoubler de vigilance et de faire remonter le moindre problème.
Des membres de l'armée au meeting de Donald Trump
Les membres de la Garde nationale ont également été formés à l'identification de menaces internes, assure de son côté le secrétaire à l'Armée de Terre, Ryan Mc Carthy. Selon lui, des membres de l'armée ont assisté au meeting de Donald Trump le 6 janvier à Washington, mais leur implication dans l'attaque du Capitole n'a pas été établie. Ryan Mc Carthy se veut tout de même rassurant : à l'heure actuelle, aucune preuve d'une quelconque menace intérieure n'a émergé.
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Toujours est-il que ce dispositif de surveillance et ces précautions tranchent avec l'échec sécuritaire de début janvier. Ni l'armée, ni le FBI n'avaient su voir venir la menace d'attaque contre le Congrès.