Loin d'être ancrée dans les mœurs en France, la fête d'Halloween est en revanche solidement enracinée dans la culture américaine, et plus globalement dans les pays anglo-saxons. À tel point qu'il est de tradition pour le couple présidentiel, de participer à une soirée Halloween à la Maison-Blanche au cours de laquelle des friandises sont distribuées à des enfants déguisés.
Mais cette fois-ci, une image a particulièrement retenu l'attention. On y voit Joe Biden porter sa bouche en direction de la cuisse d'un enfant pour faire semblant de le manger. Il n'en fallait pas plus pour que certains internautes ne détournent la séquence en faisant croire que le président américain avait littéralement croqué le garçonnet. "Joe Biden mord des bébés pour Halloween", peut-on même lire en titre d'un article de Fox News. Au contraire, la scène a plutôt fait sourire les personnes présentes à ses côtés. La mère de l'enfant en question a même pris le temps d'échanger quelques mots, en toute bonne humeur, avec le locataire de la Maison-Blanche.
Jill Biden déguisée en panda
De son côté, la Première dame Jill Biden a revêtu un costume de panda en guise de "geste de bienvenue" pour les deux mammifères qui ont fait leur entrée au Parc zoologique national de Washington mi-octobre. Une image qui a également suscité bon nombre de commentaires outre-Atlantique puisqu'il est assez rare de voir l'épouse du président Biden se déguiser pour l'occasion. Avant cela, elle a lu à haute voix une histoire d'Halloween à un groupe d'enfants réuni sur la pelouse de la Maison-Blanche.
>> LIRE AUSSI - Des déguisements d'enfants déportés en vente sur le site Rue du Commerce provoquent un tollé
La veille, Joe Biden se trouvait sous le feu des critiques après des propos dans lesquels il semble qualifier d'"ordures" les partisans de Donald Trump. Ce dernier, afin de railler son ancien rival pour la présidence, s'est donc présenté, ce mercredi, en tenue d'éboueurs à un meeting, dans le Wisconsin. Une nouvelle illustration de l'intensification de la campagne, à six jours de la date officielle de la présidentielle américaine.