Etats-Unis : un ex-indic du FBI plaide coupable d'avoir faussement accusé Joe Biden et son fils
Accusé d'avoir menti à son officier traitant du FBI en relayant de fausses informations sur la famille Biden, un ex-informateur de la police fédérale américaine a plaidé coupable. Le prononcé de sa peine, de quatre à six ans de prison, est attendu en 2025, selon les documents judiciaires.
Un ex-informateur du FBI, la police fédérale américaine, poursuivi pour avoir fabriqué de toutes pièces des accusations de corruption contre le président Joe Biden et son fils Hunter en Ukraine, plaide coupable, selon des documents judiciaires publiés jeudi.
Le prononcé de sa peine attendu en 2025
Alexander Smirnov, 44 ans, de nationalité américano-israélienne, est accusé d'avoir menti à son officier traitant du FBI en relayant de fausses informations sur la famille Biden, fournies par les services de renseignements russes. Arrêté en février 2024, il a plaidé coupable devant un tribunal de Californie (ouest) de faux témoignage dans une enquête fédérale et de fraude fiscale, dans le cadre d'un accord avec l'accusation.
Le prononcé de sa peine, de quatre à six ans de prison, est attendu en 2025, selon les documents judiciaires. Né en Union soviétique, Alexander Smirnov a été naturalisé américain en 2015.
Accusé Joe Biden d'avoir perçu des pots-de-vin
Il avait notamment accusé à tort en 2020 Joe Biden, alors ancien vice-président et candidat à la présidence face à Donald Trump, ainsi que son fils Hunter, d'avoir perçu chacun cinq millions de dollars en pots-de-vin pour permettre à une société gazière ukrainienne, Burisma, d'échapper à des poursuites.
Un récit qui a fuité dans la sphère publique et a alimenté les accusations des républicains, dont l'enquête ouverte au Congrès en septembre 2023 pour tenter de destituer Joe Biden a fait long feu.
Talon d'Achille de Joe Biden
Hunter Biden, un avocat et homme d'affaires de 54 ans reconverti en artiste et qui s'est sorti d'années de dépendance à la drogue et à l'alcool, est une cible privilégiée des adversaires républicains du président sortant, qui le considèrent comme son talon d'Achille.
Joe Biden a exercé début décembre sa grâce présidentielle en faveur de son fils avant le prononcé de sa peine dans deux affaires distinctes de détention illégale d'arme à feu et de fraude fiscale, affirmant qu'il avait été victime d'"une erreur judiciaire". Une décision d'autant plus controversée qu'il avait pendant des mois exclu une telle hypothèse.