Mais où se trouve Juan Carlos ? Pas en République dominicaine selon les autorités du pays. L'ex-roi d'Espagne Juan Carlos, a fait part de sa décision de s'exiler, donnant libre cours à bon nombre de rumeurs sur son nouveau lieu de villégiature. La plus répandue d'entre elles a donc été battue en brèche par la Direction dominicaine des migrations, mardi.
Juan-Carlos se prépare à visiter la République dominicaine selon un média local
En début de journée mardi, le quotidien espagnol ABC avait assuré que Juan Carlos était déjà en République dominicaine. El Mundo et La Vanguardia avaient emboîté le pas, disant que l'ex-roi d'Espagne avait l'intention de résider quelque temps chez des amis en République dominicaine. Le ministère dominicain des Affaires étrangères a, pour sa part, affirmé n'avoir "aucune information" quant à un éventuel séjour de Juan Carlos dans ce pays des Caraïbes.
Mariela Caamaño, porte-parole des services de migration, a finalement coupé court aux rumeurs en précisant que l'ancien souverain de 82 ans, "n'est pas entré sur le territoire dominicain, contrairement à certaines affirmations selon lesquelles il serait arrivé tôt mardi". Elle a également précisé que "l'ex-roi a séjourné pour la dernière fois dans le pays du 28 février au 2 mars de cette année". La chaîne de télévision dominicaine Canal de Noticias a cependant assuré mardi après-midi que Juan Carlos "se préparait" à visiter la République dominicaine qui "est en train de réaliser les préparatifs pour son arrivée".
Possiblement au Portugal
Un autre journal espagnol, El Confidencial, affirme, lui, que l'ex-roi se trouve au Portugal. Dans tous les cas de figure, le Palais royal s'est refusé à commenter ces spéculations et le Premier ministre espagnol a déclaré ne pas avoir d'informations sur le sujet.
Lundi, le Palais avait rendu publique la lettre de Juan Carlos à son fils, le roi Felipe VI, dans laquelle il annonçait sa décision de s'éloigner de l'Espagne afin de l'aider à "exercer ses responsabilités" alors que son règne est émaillé de plusieurs scandales. La Cour suprême espagnole a annoncé en juin l'ouverture d'une enquête pour établir si des délits ont été commis et s'ils pouvaient être imputables à l'ancien souverain, mais uniquement pour des faits commis depuis son abdication. Il était couvert jusque-là par l'immunité royale.