Un minibus transportant du personnel de Mercedes a été braqué à l'arme à feu vendredi soir en quittant le circuit d'Interlagos, à São Paulo, à l'issue des deux premières séances d'essais libres du Grand Prix de F1 du Brésil, a-t-on appris samedi de l'écurie et de son pilote Lewis Hamilton.
Coups de feu tirés. "Certains membres de mon équipe ont été braqués hier soir en quittant le circuit ici au Brésil. Des coups de feu ont été tirés, une arme a été pointée contre des têtes. C'est affligeant", a tweeté le Britannique. "Cela arrive tous les ans ici. La Formule 1 et les équipes doivent faire plus, il n'y a pas d'excuse !", a-t-il poursuivi. "Des objets de valeur ont été dérobés mais le plus important est que personne n'a été blessé et que tout le monde va bien," a pour sa part indiqué un porte-parole de Mercedes.
Some of my team were held up at gun point last night leaving the circuit here in Brazil. Gun shots fired, gun held at ones head. This is so upsetting to hear. Please say a prayer for my guys who are here as professionals today even if shaken.
— Lewis Hamilton (@LewisHamilton) 11 novembre 2017
This happens every single year here. F1 and the teams need to do more, there’s no excuse!
— Lewis Hamilton (@LewisHamilton) 11 novembre 2017
Pas une première. Des membres de l'écurie Williams et de la Fédération internationale de l'automobile ont également échappé de peu à des braquages, a ajouté sur Twitter le journaliste de la BBC Andrew Benson. La criminalité est un problème récurrent des GP organisés en Amérique latine. En 2016 déjà, au Mexique, un membre de Mercedes avait été braqué dans des circonstances similaires. En 2010 au Brésil, c'est le pilote Britannique Jenson Button qui avait été victime d'une attaque à main armée.
Avenir incertain. Cet incident intervient alors que le futur de la course brésilienne est incertain, le circuit d'Interlagos étant en vente. La ville a indiqué vendredi être en négociations avec trois acheteurs potentiels et avoir fait de la prolongation de la course après 2020 une des conditions de la vente. L'ancien patron de la F1 Bernie Ecclestone, dont l'épouse est Brésilienne et qui détient plusieurs propriétés dans le pays, s'est dit intéressé. De plus, pour la première année depuis 1970, aucun Brésilien ne sera présent sur la grille de départ en 2018, après la retraite de Felipe Massa, 36 ans.