Sanna Marin bénéficiait d’une excellente popularité dans le pays qu’elle gouverne. Jusqu’à ce que l’affaire éclate. La Première ministre finlandaise est pointée du doigt puisqu'elle paye ses petits-déjeuners et ceux de sa famille avec de l’argent public. Et cela coûterait 300 euros par mois au contribuable. Or, selon la loi, la cheffe du gouvernement a bien droit à un logement de fonction, dont l'entretien, le chauffage, la décoration et le personnel sont financés par des fonds publics. Mais rien n'est précisé pour les repas qui y sont pris. Vendredi dernier, la police a donc ouvert une enquête concernant ces petits-déjeuners.
Un refus de publier les factures
Sur Twitter, la Première ministre a répondu qu'elle est favorable à une clarification de ce point très précis du droit. Elle assure être prête à prendre en charge elle-même ses repas.
Mais ces déclarations ne suffisent pas à calmer la polémique. Ses services refusent de publier les factures détaillées de ces petits déjeuners, officiellement pour des raisons de sécurité. Le magasin où sa famille se fournit serait identifiable. Une décision qui passe mal en Finlande où la transparence en politique est essentielle.