Le ministère italien de la Santé a annoncé lundi que deux échantillons sur 114 analysés depuis une semaine à la recherche de traces de fipronil s'étaient révélés positifs, sans préciser quels étaient les produits concernés.
Deux échantillons positifs sur 114 analysés. Les échantillons provenaient d'œufs ou de produits dérivés prélevés dans des magasins en Italie, mais aussi dans des élevages et sur des lots de marchandises provenant de pays touchés par le scandale. À la date de lundi, 114 échantillons ont été analysés, dont deux se sont révélés positifs au fipronil.
Il s'agit d'un insecticide courant utilisé pour les animaux de compagnie contre les poux, les tiques et les acariens, mais dont l'utilisation est interdite sur les animaux destinés à la chaîne alimentaire dans l'Union européenne. Sa présence a été détectée dans des centaines de milliers d'œufs en Belgique, aux Pays-bas, en Allemagne et en France.
Pas de détails sur les produits touchés. Le ministère italien n'a pas précisé quels lots s'étaient révélés contaminés, se contentant d'assurer que les autorités sanitaires des régions concernées avaient été informées, afin qu'elles identifient la source de la contamination et mettent si besoin des restrictions en place.
La Coldiretti, principal syndicat d'agriculteurs, a immédiatement réagi en demandant au gouvernement de publier la liste des produits concernés et la destination finale des produits importés de l'étranger, afin d'éviter un alarmisme nuisible aux entreprises et aux consommateurs.
610.000 kg d'œufs néerlandais importés. Selon la Coldiretti, l'Italie, dont les habitants consomment en moyenne 215 œufs par an et par personne, a importé 610.000 kg d’œufs des Pays-Bas de janvier à mai, ainsi que 648.000 kg de produits dérivés pour l'industrie agro-alimentaire.