Sydney Aiello, qui avait réchappé, le 14 février 2018, à l'une des pires fusillades en milieu scolaire de l'histoire des Etats-Unis dans un lycée de Parkland en Floride, s'est suicidée à l'âge de 19 ans la semaine dernière. Selon sa famille, elle était rongée par la culpabilité du survivant.
Les salles de cours lui faisaient peur. Scolarisée au lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, une ville de Floride, elle avait vu Nikolas Cruz, 19 ans, faire irruption dans son établissement avec un fusil semi-automatique AR-15. Quatorze de ses camarades et trois employés de l'établissement étaient tombés sous les balles, dont deux proches amis à elle.
Ses parents ont expliqué à la chaîne locale CBS4 qu'elle souffrait depuis de stress post-traumatique et de syndrome de culpabilité du survivant. Selon sa mère, Sydney Aiello, qui avait fini le lycée en juillet dernier, avait du mal à suivre les cours à l'université car les salles de cours lui faisaient peur.
Engagée dans le mouvement contre les armes à feu. A l'instar de nombre de ses camarades de Parkland, elle s'était engagée dans un vaste mouvement populaire pour réclamer une limitation de l'accès aux armes à feu dans le pays. Elle s'était notamment mobilisée en mars dernier, un mois après la tragédie, pendant la "March for our lives" aux côtés de plus d'un million d'Américains.
Selon la presse locale, citant sa famille, elle s'est suicidée dimanche dernier. Sa mère a annoncé la nouvelle vendredi. Le réseau social Facebook a maintenu son profil en ligne "en son souvenir".