Le centre de Carry-le-Rouet est situé dans les Bouches-du-Rhône. 1:16
  • Copié
Jean-Sébastien Soldaïni, édité par Antoine Terrel , modifié à
Quelque 200 Français sont actuellement confinés au centre de Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône, après avoir été rapatriés de Wuhan, l'épicentre de l'épidémie de coronavirus en Chine. Au micro d'Europe 1, Didier, un père de famille arrivé en France dimanche, confie ses premières impressions et détaille les règles imposées aux pensionnaires. 
TÉMOIGNAGE

Il fait partie du deuxième groupe de rapatriés de Wuhan, l'épicentre de l'épidémie du nouveau coronavirus, arrivé dimanche à l'aéroport d'Istres. Accompagné de sa femme et de ses enfants, Didier a donc posé ses valises au centre de Carry-le-Rouet, où il va rester en quarantaine pendant 14 jours. Contacté par Europe 1, ce père de famille fait part de ses premières impressions, et confie s'être déjà habitué au port du masque obligatoire. 

"Le site est assez grand, donc on est pas les uns sur les autres", raconte-t-il, "on n'est pas non plus confinés dans nos chambres, on est libre de sortir". En revanche, si des activités sont d'ores et déjà prévues pour les enfants au sein du centre, "on n'a aucune idée pour les adultes, on va découvrir tout ça ces prochains jours". De son côté, Didier, qui rappelle ne pas être "en vacances", compte bien tout de même "essayer de travailler". 

"On est contraint de rester dans le centre"

Revenant sur l'organisation du centre, Didier confirme que l'environnement est bien "cloisonné". "On est contraint de rester dans le centre, et la consigne est bien de rester avec le masque en dehors de nos chambres. Tout le monde a le masque". Mais pour lui, cette contrainte vestimentaire "n'est pas plus étrange que ça". "On est déjà dans le bain. À la rigueur, on se sent un peu nu sans le masque", s'amuse-t-il.