"Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien", a commenté lundi soir le président Emmanuel Macron après l'annonce de la fusillade mortelle dans le centre de Vienne. "Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien (...). Après la France, c'est un pays ami qui est attaqué. C'est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien", a tweeté le chef de l'Etat en français puis en allemand. L'Elysée a précisé qu'Emmanuel Macron s'était entretenu dans la soirée avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz, à qui il a "exprimé sa totale solidarité, son soutien et proposé l'aide de la France si nécessaire."
"Nous sommes et serons toujours unis contre la barbarie et l'obscurantisme"
L'ancien président François Hollande a de son côté apporté son "indéfectible soutien au peuple autrichien et à la communauté juive de Vienne, visée par cette attaque antisémite effroyable. Nous sommes et serons toujours unis contre la barbarie et l'obscurantisme", a-t-il réagi sur le réseau social Twitter. La maire de Paris, Anne Hidalgo a exprimé dans un tweet son "soutien à la communauté juive, aux Viennoises et aux Viennois et à son Maire, Michael Ludwig, après l'attaque survenue devant une synagogue de Vienne". "Paris est à vos côtés", a-t-elle affirmé.
"Fraternité irrépressible avec les juifs d'Autriche et les victimes de l'odieux attentat de #Vienne", a tweeté de son côté le chef des Insousmsis, Jean-Luc Mélenchon. "Nous, Français, nous ressentons le choc en connaissance de cause. Les Autrichiens peuvent compter sur nous", a-t-il ajouté . La fusillade survenue en plein centre de la capitale autrichienne a fait deux morts: un passant et une femme décédée des suites de ses blessures. Un des assaillants a été abattu et "au moins un suspect" se trouve en fuite, selon les autorités. Six différents lieux ont été visés, selon la même source, et plusieurs personnes ont été blessées.