Esquivant le débat sur la dissémination des armes à feu aux États-Unis, le président américain Donald Trump a promis jeudi de s'attaquer aux maladies mentales, au lendemain de l'une des pires tueries dans un lycée américain. S'exprimant depuis une Maison-Blanche au drapeau mis en berne, en hommage aux 17 victimes décédées en Floride, Donald Trump a annoncé qu'il se rendrait à Parkland, où un jeune homme de 19 ans a commis ce massacre.
Réunion prévue avec les gouverneurs. Donald Trump a promis des mesures pour renforcer la sécurité des établissements scolaires et prévenir de tels actes de folie. Il a précisé qu'il prévoyait une réunion avec les gouverneurs des États pour examiner ce dossier, à une date qui reste à fixer. "Nous devons aussi travailler tous ensemble pour créer dans notre pays une culture qui respecte la dignité de la vie et qui crée des liens profonds entre les hommes", a ajouté le président américain.
"Nation en souffrance". L'ancien élève de l'établissement auteur de la tuerie est au centre de nombreuses interrogations : comment ses attitudes menaçantes, sa fascination pour les armes et son comportement apparemment "déséquilibré" ont-ils pu échapper à la vigilance de son entourage et des autorités ? Le président américain, qui a expliqué s'adresser à une "nation en souffrance", n'a à aucun moment prononcé le mot "arme à feu" lors de sa courte allocution mais a appelé les citoyens américains à "répondre à la haine par l'amour (et) à la cruauté par la gentillesse".