Le président américain Donald Trump, qui a été isolé samedi au sein du G7 sur le changement climatique, est "un pragmatique qui a pris conscience des enjeux du phénomène et l'on peut espérer qu'il change de position", a déclaré samedi Emmanuel Macron.
"Il y a eu un progrès". "Il y a quelques semaines encore, on pensait que les États-Unis allaient quitter le cadre des accords de Paris (sur le climat-NDLR) et qu'aucune discussion ne serait possible", a estimé le chef de l'État à l'issue de la réunion de Taormine. "Je considère qu'il y a eu un progrès et qu'il y a eu une vraie discussion et de vrais échanges. Et je pense que les arguments qui ont été mis en lumière par les six autres États membres ont été extrêmement complémentaires et, je crois, ont permis à M. Trump de prendre conscience de l'importance de cet enjeu et de sa nécessité, y compris pour sa propre économie."
Toujours pas d'accord sur le climat. Les chefs d'État du G7 se sont engagés samedi à lutter contre le protectionnisme, surmontant les résistances de Donald Trump qui continue à développer sa position de "l'Amérique d'abord", thème sur lequel il a été élu, mais ne sont pas parvenus à s'accorder sur la question de la lutte contre le réchauffement climatique. Si les États-Unis ont paru faire quelques concessions sur la question des relations commerciales, ils restent isolés sur celle du climat, exigeant de leurs partenaires plus de temps pour décider s'ils vont honorer les engagements pris lors de la COP21 en 2015 à Paris.