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Gaza : qui sont les quatre otages israéliennes qui vont être libérées ce samedi ?

Frédéric Simon - Mis à jour le . 1 min

Europe 1 Matin

Lénaïg Monier

Le cauchemar va prendre fin. Ce samedi, quatre soldates israéliennes prises en otage doivent être libérées par le Hamas, près de 500 jours après leur capture. Malgré l'accord avec le Hamas stipulant la libération prioritaire des femmes civiles, Arbel Yehoud, habitante d'un kibboutz en Israël, reste la seule civile vivante encore en captivité.

Ce samedi, quatre otages israéliennes vont voir leur cauchemar prendre fin. Israël a confirmé ce vendredi soir l'identité des femmes qui retrouveront la liberté, après avoir été aux mains du Hamas pendant près de 500 jours. Un nom ne figure cependant pas dans cette liste, alors que le Hamas s'était engagé à libérer en priorité les femmes civiles.

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Une civile encore en captivité

Quatre soldates du Corps des renseignements doivent être libérées ce samedi dans la matinée ou à la mi-journée. Il s'agit de Liri Albag, 19 ans, Karina Ariev, Daniella Gilboa et Naama Levy, 20 ans chacune. Le 7 octobre 2023, elles avaient été capturées dans une base militaire située à proximité de la bande de Gaza.

Un nom ne figure pas dans cette liste, celui d'Arbel Yehoud. Cette habitante d'un kibboutz limitrophe du territoire gazaoui, est considérée comme la seule civile vivante encore en captivité. Or, le Hamas s'était engagé à libérer prioritairement les femmes civiles. Arbel Yehoud serait détenue par un autre groupe terroriste, le Djihad islamique. Mais pour Israël, son maintien en détention constitue une violation flagrante des termes de l'accord par le Hamas. 

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Ce n'est que lorsque les quatre jeunes femmes seront saines et sauves, en Israël, que l'État hébreu mettra en œuvre ses propres engagements : autorisation donnée au retour dans le nord de la bande de Gaza de plusieurs centaines de milliers de civils gazaouis et libération de dizaines de détenus palestiniens, certains condamnés à perpétuité pour meurtre et activités terroristes.