Vingt ans après le début de l'enquête, les juges d'instruction ont prononcé un non-lieu au bénéfice du prêtre Wenceslas Munyeshyaka, premier Rwandais visé par une plainte en France pour le génocide de 1994, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Ce non-lieu, conforme aux réquisitions du parquet de Paris, peut encore être contesté par les parties civiles devant la cour d'appel. Installé en France après le génocide, le prêtre, qui était vicaire d'une paroisse à Kigali, était notamment soupçonné d'avoir livré des civils tutsi aux milices hutus et accusé d'avoir encouragé ou commis des viols.