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Ines Gil / Crédits : Rabih DAHER / AFP
Au Liban, où se trouve le Hezbollah, tout le monde redoute les conséquences de la riposte annoncée à l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran fin juillet. Les pays occidentaux, dont la France, appellent toujours leurs ressortissants à quitter le pays dès que possible. Une consigne que les milliers de Français installés ou de passage au Liban ne peuvent pas toujours suivre. 

Face au risque de guerre dans la région, les Français encore présents sur place s'inquiètent. C'est le cas de Nadine qui vit à Nice avec sa fille et qui doit rentrer en France le 30 août. Elle craint de rester coincée au Liban. "Les autorités françaises nous ont demandé de quitter le Liban le plus tôt possible, sauf que c'est vraiment très compliqué. Les billets d'avion sont excessivement chers et il n'y a presque plus de place sur les vols."

20.000 Français installés au Liban

Certains Français ont tout construit dans le pays du Cèdre. Europe 1 a notamment rencontré un Français qui a monté une entreprise dans l'événementiel. Le risque d'une guerre affecte son secteur d'activité. "Sur ce mois, il y a à peu près une quinzaine d'événements qui ont été annulés, des artistes internationaux qui ont reporté leurs concerts", confie-t-il. 

Ceux qui comptent rester au Liban coûte que coûte ont prévu de se réfugier dans des lieux sûrs en cas de conflit majeur. Car Beyrouth, la capitale, pourrait être menacée. "Israël a déjà bombardé la banlieue sud de Beyrouth très récemment", explique ainsi Ségolène. "En cas de bombardement, l'idée, ce serait d'aller chez ma famille qui est dans un village dans la montagne."

Environ 20.000 Français sont installés au Liban, sans compter les voyageurs. Si l'aéroport ferme, ils devront être évacués par la mer.