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Guerre en Ukraine : après une nouvelle frappe à Soumy, la perspective d'une trêve s'éloigne encore un peu plus

Antoine Bienvault . 1 min

Après une nouvelle frappe russe sur la ville ukrainienne de Soumy, le ton se durcit du côté de l'émissaire américain pour l'Ukraine. Et si Donald Trump parle "d'une erreur", cette nouvelle attaque repousse une nouvelle fois la possibilité de mettre au point une trêve entre Moscou et Kiev.

La frappe russe sur la ville de Soumy ce dimanche a provoqué de vives condamnations, y compris dans les rangs américains. Car cette nouvelle offensive meurtrière de Moscou réduit encore un peu plus les espoirs de trêve entre la Russie et l'Ukraine, car selon le général Jean-Paul Paloméros, cette frappe montre encore une fois que Vladimir Poutine ne semble pas disposé à trouver une solution au conflit. 

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"Un accord tacite qui n'a absolument pas été appliqué"

"Il ne faut se faire aucune illusion, il n'y a pas eu de cessez-le-feu, d'ailleurs aucun papier n'a été signé. Il y a eu, semble-t-il, un accord tacite pour pas attaquer des centres d'énergie, mais qui n'a absolument pas été appliqué, surtout pas par les Russes", insiste-t-il au micro d'Europe 1. 

Sur le réseau social X, l'émissaire américain pour l'Ukraine Keith Kellogg a dénoncé "une frappe inacceptable qui dépasse les limites de la décence". Selon Jean-Paul Paloméros, les États-Unis n'ont désormais plus le choix, ils doivent se montrer plus sévères à l'égard de Vladimir Poutine. 

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La fermeté comme unique solution ?

"Les messages qui viennent de l'environnement de Trump restent assez modérés. Pour faire changer Vladimir Poutine de cap et l'amener à table de négociations, il va falloir que Trump soit beaucoup plus ferme qu'il ne le songe", conclut-il. 

Quelques heures après cette nouvelle frappe meurtrière, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait d'ailleurs appelé une nouvelle fois la communauté internationale à faire pression sur Vladimir Poutine pour mettre fin aux conflits.