C'est désormais la version la plus probable avancée par les Occidentaux. La mort de deux Polonais dans un village à la frontière de l'Ukraine a très certainement été causée par deux missiles ukrainiens tirés depuis un système de défense sol-air S-300. L'OTAN, qui poursuit son enquête, indique qu'aucun signe ne permet d'attribuer cette frappe à la Russie. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky assure que le missile qui a frappé la Pologne est bien Russe.
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Les satellites peuvent apporter des éléments nouveaux
Le cratère créé par l'impact est travaillé comme une véritable scène de crime. Les débris des missiles sont prélevés et analysés. Selon les premiers éléments, il s'agit très probablement de plusieurs engins 5V55 tirés depuis un système de défense sol-air S-300 d'une portée de 45 à 150 km. Les Ukrainiens en possédaient déjà une centaine, puis plusieurs d'entre eux ont été offerts par la Slovaquie et la Bulgarie. En revanche, cela ne permet pas d'attribuer l'origine de ce tir. Seul le renseignement militaire est en capacité de lever le doute.
Les radars américains, électro-magnétiques, permettent de déceler n'importe quel missile au départ et à l'arrivée. Par ailleurs, les satellites, militaires et civils, tournent en permanence. Selon les informations d'Europe 1, les rotations sont si nombreuses qu'il ne se passe pas une heure sans qu'un seul centimètre carré de cette région n'échappe à un cliché capturé depuis l'espace. Autrement dit, nul doute que les armées occidentales savent très précisément ce qu'il s'est passé.
Reste à savoir si ces informations seront divulguées dans leur intégralité et surtout, comment elles seront perçues par les opinions publiques.