Emmanuel Macron a appelé lundi les alliés de l'Ukraine réunis à Paris à un "sursaut" pour assurer la "défaite" de la Russie, annonçant de nouvelles mesures pour fournir plus d'armes à Kiev et refusant d'exclure l'option d'un envoi de troupes occidentales à l'avenir. En attendant les livraisons d'armes, l'armée de Kiev se débrouille comme elle peut en misant notamment sur les drones.
Moins chers que les obus, cette technologie incontournable est utilisée par les deux camps et représente un enfer pour les soldats qui ne sont plus à l'abri nulle part. Europe 1 s'est rendu auprès d'une équipe de droniste de l'armée ukrainienne.
"Les drones nous aident beaucoup"
Au-dessus de la tête des soldats, un son est envahissant. Il est horripilant. C'est celui d'un drone de reconnaissance, nommé Inquisiteur et doté d'une caméra à distance. "La machine a des portées différentes selon les objectifs du groupe qui la dirige. Cela peut être 10, 12, 17, 20 et jusqu'à 25 kilomètres", explique un droniste au micro d'Europe 1.
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Après la reconnaissance vient l'action avec le FPV, le drone kamikaze chargé de l'attaque sur l'ennemi. "Nous manquons de fournitures d'obus de nos alliés alors les drones nous aident beaucoup car même dans un abri, un soldat ne peut plus se protéger. Quand un pilote a vu sa cible, il n'est plus possible de se sauver", poursuit l'homme.
Un coût moindre
Dans cette bataille aérienne, Ukraine et Russie se rendent coup pour coup : "l'adversaire vole de la même façon que nous. Quand nous parcourons de longues distances pour taper leurs logistiques, ils essaient de faire de même", détaille le soldat droniste.
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Cette guerre de drones est redoutable et économique. Un drone "FPV suicide" coûte seulement 600 euros contre plus de 3.000 euros pour un obus de gros calibre.