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Guerre en Ukraine : l'ONU appelle à mettre fin aux «horribles souffrances»

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Guerre en Ukraine : l'ONU appelle à mettre fin aux "horribles souffrances"
Guerre en Ukraine : l'ONU appelle à mettre fin aux "horribles souffrances" © Jakub Porzycki / NurPhoto / NurPhoto via AFP

L'ONU, par son haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, a exhorté à protéger les civils en Ukraine. "Ce dont nous avons le plus besoin aujourd'hui, c'est de mettre fin aux horribles souffrances infligées à l'Ukraine", a signalé Volker Turk. Malgré les récentes négociations menées par les États-Unis, aucun cessez-le-feu n'a été accepté par la Russie.

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, a appelé vendredi à mettre fin aux "horribles souffrances" causées par les attaques contre les civils en Ukraine, plus de trois ans après le début de l'invasion russe.

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"Ces dernières semaines ont été marquées par une forte activité autour d'un éventuel cessez-le-feu en Ukraine, qui serait le bienvenu", a-t-il déclaré au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies à Genève.

"Des cessez-le-feu limités qui protègent les voies de navigation et les infrastructures constituent une avancée bienvenue", a plaidé Volker Türk. "Ce dont nous avons le plus besoin aujourd'hui, c'est de mettre fin aux horribles souffrances infligées quotidiennement à l'Ukraine".

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L'assaut déclenché par le Kremlin en février 2022 a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus, l'un des pires bilans pour un conflit en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, avec celui de l'ex-Yougoslavie (1991-1995) qui a fait 130.000 morts.

"Le nombre de victimes au cours des trois premiers mois de cette année a augmenté de 30% par rapport à la même période de l'année dernière", a déploré M. Türk, soulignant que la grande majorité des victimes civiles étaient des Ukrainiens.

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Sous pression américaine, Kiev avait accepté le 11 mars une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours.

Après avoir initialement émis des réserves à cette idée, le président russe Vladimir Poutine l'avait tout simplement rejetée lors d'un appel avec son homologue américain Donald Trump, s'accordant uniquement sur un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité.

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Depuis cet échange le 18 mars, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir visé des installations énergétiques du camp adverse, révélant la faiblesse de l'accord brandi par l'administration de Donald Trump.