Dernière journée de discussions à Elmau, en Bavière. Le sommet du G7 se termine ce mardi en Allemagne. Un sommet à sept, sans Vladimir Poutine - le spectre de la guerre en Ukraine pesait sur le traditionnel rendez-vous annuel des dirigeants des plus grandes puissances.
Les dirigeants du G7 promettent surtout de continuer à soutenir l'Ukraine dans tous les domaines aussi longtemps qu'il le faudra. Ils ont pu le dire directement au président Zelensky avec qui ils ont échangé lundi par visioconférence. Une piste est au cœur des ultimes négociations pour accentuer la pression sur Moscou et limiter l'envolée des prix de l'énergie : plafonner les prix du pétrole russe sur les marchés internationaux. Une idée défendue par les États-Unis.
Le bombardement d’un centre commercial à Krementchouk par la Russie est une horreur absolue. Nous partageons la douleur des familles des victimes. Et la colère devant une telle ignominie. Le peuple russe doit voir la vérité : pic.twitter.com/7drortbGSE
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) June 27, 2022
Agir face à la crise énergétique
Si la France n'est pas opposée à l'encadrement des prix du pétrole, elle souligne que son application risque d'être complexe. Paris plaide en parallèle pour d'autres moyens d'action face à la crise énergétique. L'Élysée souhaite que les pays producteurs produisent davantage de manière exceptionnelle et plaide pour la diversification les sources d'approvisionnement, évoquant le pétrole iranien et vénézuélien - deux pays soumis actuellement à des sanctions américaines.
Enfin, la mise en place d'un embargo sur les importations d'or russe fait consensus : les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et le Japon ont d'ores et déjà décidé de l'imposer. Les trois autres membres européens du G7 sont favorables à de telles sanctions, mais doivent encore obtenir l'aval des 27.