Au cinquième jour de l'attaque du Hamas contre Israël, les soutiens Israël à Tel Aviv se multiplient dans la communauté internationale. Joe Biden a lourdement condamné les exactions du Hamas. "Des gens en Israël ont vécu un moment terrible ce week-end. La brutalité du Hamas rappelle les heures les plus terribles de l'État islamique, c'est du terrorisme", a déclaré le président des États-Unis.
Alors que le secrétaire d'État Antony Blinken se rend en Jordanie ce mercredi, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe se réunissent ce mercredi au Caire en Égypte. Au menu de leur discussion, le conflit entre Israël et le Hamas qui pourrait embraser toute la région.
L'Égypte, médiateur traditionnel dans ce conflit
Médiateur traditionnel dans le conflit israélo-palestinien, Le Caire a appelé les deux parties à faire preuve de la plus extrême retenue mettant en garde contre le danger d'une escalade.
L'Égypte a été le premier pays arabe a normalisé ses relations avec Israël en 1979, mais ces dernières années le pouvoir égyptien s'est rapproché du Hamas entretenant une certaine ambiguïté. Les médias d'États ont même qualifié le Hamas de mouvement de résistance à l'occupant israélien alors que jusque-là, le Hamas était accusé de nuire à la sécurité nationale de l'Égypte et d'être affilié aux Frères musulmans.
Iran, Turquie, Liban, Yémen, Irak souhaitent la victoire du Hamas
L'attaque du Hamas a même déclenché des scènes de liesse en Égypte mais aussi dans une grande partie du monde arabe, en Iran, en Turquie, au Liban, au Yémen et en Irak. Tous souhaitent la victoire du Hamas et la destruction d'Israël, avec le risque d'entraîner dans la guerre, d'autres pays de la région.