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Anne Toulouse (correspondante à Washington) / Crédits photo : CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
La vice-présidente démocrate et le candidat républicain ne se sont jamais adressé la parole. Ils s'affronteront à partir de 21 heures, heure locale (01H00 GMT mercredi) devant des millions de téléspectateurs mais sans public, sans notes, pendant 90 minutes.

Les candidats démocrates et républicains, Kamala Harris et Donald Trump, vont s'affronter pendant 90 minutes ce mardi soir, pour ce qui semble devoir être l'unique débat présidentiel. Cet exercice a été soigneusement balisé et les deux candidats l'affrontent avec un bagage différent.

Après avoir dit, de loin, tout le mal qu'ils pensent l'un de l'autre, les deux candidats vont pour la première fois se trouver face à face. Cela ne veut pas dire pour autant qu'ils vont vraiment dialoguer, puisque le micro de celui qui n'aura pas la parole sera coupé. Le camp Trump a insisté là-dessus, de même que sur l'interdiction de consulter des notes écrites. Cela avait réussi à Donald Trump lors du précédent débat où il était face à Joe Biden.

Trump, un habitué de l'exercice

Donald Trump a l'avantage de la familiarité avec l'exercice. C'est la septième fois qu'il débat dans ce cadre. Un record dans l'histoire des campagnes américaines, alors que c'est une première pour la candidate démocrate. Kamala Harris ne manque pas pour autant d'expérience. En 2020, lors du débat présidentiel avec Mike Pence, elle s'est souvent adressée par-dessus sa tête à Donald Trump pour dire qu'il était corrompu et antipatriotique.

Harris, l'art de la bonne phrase

Ses performances passées montrent qu'elle a l'art des phrases qui font mouche mais qu'elle peut être ambiguë dans ses explications. Un débat se joue aussi sur l'image. En 2000, Al Gore avait perdu des points en levant les yeux au ciel à chaque fois que George Bush parlait.