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Hassan Rohani reconnaît le droit des Iraniens à manifester

Europe1 .fr avec agences - Mis à jour le . 1 min
Ces manifestations sont un casse-tête pour Rohani, réélu en mai sur la promesse de garantir la liberté d'expression et de réunion.
Ces manifestations sont un casse-tête pour Rohani, réélu en mai sur la promesse de garantir la liberté d'expression et de réunion. © AFP

Hassan Rohani a déclaré dimanche que le peuple avait le droit de manifester et de critiquer le gouvernement mais que cela ne devait pas déboucher sur des violences.


Le président iranien Hassan Rohani a déclaré dimanche que le peuple avait le droit de manifester et de critiquer le gouvernement mais que cela ne devait pas déboucher sur des violences , rapporte l'agence de presse Mehr. Il a affirmé qu'il fallait créer "un espace pour que les partisans de la révolution et le peuple puissent exprimer leurs inquiétudes quotidiennes".

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Rohani, dans sa première réaction publique au quatrième jour d'un mouvement de contestation qui semble s'étendre dans le pays , a ajouté que "les Iraniens comprennent la situation sensible de l'Iran et de la région et qu'ils agiront sur la base de leurs intérêts nationaux".

Donald Trump "n'a pas le droit de compatir avec le peuple iranien". Répondant aux commentaires de Donald Trump, qui avait affirmé que "le gouvernement iranien devrait respecter" les droits des manifestants, le président iranien, qui parlait devant son conseil des ministres, a prévenu que ceux qui qualifient les Iraniens de terroristes ne peuvent prétendre sympathiser avec la nation iranienne. "Ce monsieur aux États-Unis, qui veut monter de la sympathie à l'égard du peuple iranien, oublie qu'il l'a traité de terroriste (...)", a jugé Hassan Rohani. Donald Trump "n'a pas le droit de compatir avec le peuple iranien".

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Des manifestations qui ont pris un tour politique. Organisés d'abord pour protester contre la hausse des prix, les rassemblements partis jeudi de la ville de Mashhad ont pris un tour politique , fait rare en Iran, et des slogans visant les mollahs, le président Rohani ou le guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, ont pu être entendus. Ces manifestations sont aussi un casse-tête pour le gouvernement de Rohani, qui a été réélu en mai dernier sur la promesse de garantir la liberté d'expression et de réunion .