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Alexis Bourdon / Crédits photo : Borja Abargues / ANADOLU / Anadolu via AFP , modifié à
Plus d’une semaine après le passage de la tempête Dana sur la région de Valence, la présence de boue et d’eau stagnantes fait craindre un début d’épidémie. Les sinistrés sont loin d'être sortis d'affaire, et s'organisent entre eux en prévoyance du pire : les maladies.

"Des gens sont déjà malades et souffrent d'infections." Bélen a peur pour sa santé : masque sur le nez, gants au bout des doigts et bottes vissées aux pieds, cette habitante de Valence a décidé de venir aider les sinistrés de Sedaví. La jeune femme est consciente des risques sanitaires encourus. "À cause de l'eau stagnante sur les cadavres, beaucoup de bactéries et beaucoup de germes se déplacent et pour des raisons de sécurité, nous devons être protégés."  

"Nous ne pouvons pas attendre que cela passe"

Dans une rue perpendiculaire où l'odeur de Javel se dégage de certains trottoirs, Stanis nettoie son garage. Pour se protéger, le père de famille a enfilé une combinaison imperméable verte. "Nous ne pouvons pas attendre que cela passe. Nous devons sortir dans la rue ou donner à nos amis ce dont ils ont besoin et c'est pourquoi il est préférable de se protéger avec ce que nous pouvons. Tout le monde doit porter ces choses parce que dans les prochaines semaines, je pense que ça va être pire", déplore-t-il. 

Le risque de contamination devrait être présent encore un moment, notamment en raison du carburant stocké dans les épaves qui pourraient se mélanger avec de l'eau stagnante.