La fille de Donald Trump, Ivanka, a appelé les détracteurs de son père à lui "donner une chance", tout en reconnaissant qu'elle lui conseillait parfois d'arrêter de tweeter.
"Donnez-lui du temps". Interrogée dans une émission de la chaîne ABC diffusée quelques heures avant l'investiture de son père à Washington, la fille préférée de Donald Trump, 35 ans, a reconnu que "le pays est très divisé". Mais "j'ai vu, toute ma vie, que mon père était un incroyable unificateur. Alors, à chacun de ses détracteurs, je dirais, 'donnez lui du temps, laissez-le prendre ses fonctions, laissez-le prouver que vous avez tort'", a-t-elle plaidé, en promettant que le discours d'investiture de Donald Trump serait un discours "d'unité et d'optimisme".
Face aux femmes inquiètes de l'arrivée au pouvoir du milliardaire, elle a aussi assuré qu'il avait "montré toute sa vie son soutien et sa défense des femmes".
Twitter, un sujet de discorde ? Quant à savoir si elle disait parfois à son père, souvent critiqué pour ses innombrables tweets sur tous les sujets, d'arrêter de tweeter, elle a répondu : "Bien sûr, parfois je lui dis de ne pas le faire". Mais elle a aussi souligné que Twitter était un outil "très puissant" qui lui permettait de "porter directement" son message.
L'ex-mannequin devenue femme d'affaires a aussi jugé "inapproprié" le titre de "véritable Première dame" que lui ont décerné certains médias américains, tant elle est plus visible aux côtés de son père que Melania, la troisième femme du milliardaire. "Il y a une première dame, et Melania sera une incroyable Première dame, je suis fière d'elle", a assuré Ivanka.
Ivanka se rêve en "valeur ajoutée positive". Alors que son mari Jared Kushner - "un être humain remarquable", a-t-elle dit - a été nommé haut conseiller à la Maison-Blanche, cette mère de trois jeunes enfants n'a pas exclu de peser elle aussi sur certains dossiers. "Ma priorité est de déménager à Washington, de voyager à travers le pays, d'écouter et de voir comment je peux avoir une valeur ajoutée positive", a-t-elle expliqué.
Toujours amie avec Chelsea Clinton. Ivanka a par ailleurs assuré que, malgré toute l'acrimonie de la campagne présidentielle et la défaite cuisante d'Hillary Clinton, elle resterait "amie" avec sa fille Chelsea, qui a presque le même âge qu'elle (36 ans). "Je ne lui pas encore parlé des défis liés à cette nouvelle étape, mais j'en ai bien l'intention", a-t-elle indiqué.