Quelque 450 personnes ont été arrêtées depuis samedi à Téhéran, moins touchée que les petites villes iraniennes par le mouvement de protestation contre les difficultés économiques et le pouvoir qui agite actuellement l'Iran, a indiqué mardi un responsable.
Un chiffre en baisse. "Deux cent personnes ont été arrêtées samedi, 150 dimanche et environ 100 lundi", a déclaré le sous-préfet de Téhéran, Ali-Asghar Nasserbakht, à l'agence Ilna, proche des réformateurs.
Une situation "plus calme" à Téhéran. Ces trois derniers jours, seuls quelques centaines de personnes ont tenté de manifester dans la capitale alors que de nombreuses villes de province ont connu des violences depuis le début des protestations, jeudi à Machhad, deuxième ville du pays. "Nous estimons que la situation à Téhéran est plus calme que les jours précédents. Déjà hier (lundi), c'était plus calme que les jours d'avant", a déclaré Ali-Asghar Nasserbakht. Il a ajouté qu'aucune demande n'avait été faite à la base Sarollah des Gardiens de la révolution, chargée de la sécurité de la capitale en cas de troubles, pour intervenir, précisant que seules les forces de l'ordre intervenaient pour le moment à Téhéran.
"Des décisions pour en finir". "Nous ne permettrons en aucune manière que l'insécurité continue à Téhéran", a toutefois déclaré le général Esmaïl Kossari, le numéro deux de la base Sarollah, selon la télévision d'Etat. "Si cela devait continuer, les responsables prendront des décisions pour en finir".