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Iran : le temps presse pour un accord sur le nucléaire, selon le chef de l'AEIA

Europe 1 avec AFP . 1 min
Iran : le temps presse pour un accord sur le nucléaire, selon le chef de l'AEIA
Iran : le temps presse pour un accord sur le nucléaire, selon le chef de l'AEIA © AFP PHOTO / HO / Atomic Energy Organization of Iran

À l’approche de pourparlers cruciaux à Rome entre l’Iran et les États-Unis, le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, alerte : “le temps est compté” pour un accord sur le nucléaire. Téhéran défend son droit au nucléaire civil, mais les Occidentaux craignent une militarisation imminente du programme iranien.

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a estimé jeudi que le temps était compté pour trouver un accord sur le nucléaire iranien, avant des pourparlers cruciaux samedi entre Téhéran et Washington. 

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L'AIEA, le gendarme onusien du nucléaire basé à Vienne, est chargé de vérifier le caractère pacifique du programme nucléaire de l'Iran.

Les pays occidentaux, États-Unis en tête, et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie. 

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Iran et États-Unis doivent se retrouver samedi à Rome pour de nouveaux pourparlers. Oman continuera à servir de "médiateur" dans le cadre de cet échange, a confirmé le ministère des Affaires étrangères omanais sur X, précisant que Rome avait été choisie "pour des raisons logistiques". 

"Nous sommes à un stade crucial de ces importantes négociations", a déclaré Rafael Grossi jeudi, lors d'une visite à Téhéran.

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"Nous savons que nous disposons de peu de temps, c'est pourquoi je suis ici (...) pour faciliter ce processus", a-t-il déclaré à plusieurs médias d'Etat iraniens, des propos confirmés à l'AFP par le siège de l'AIEA.

Rafael Grossi s'est entretenu dans la matinée avec son homologue iranien, Mohammad Eslami, de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA). Aucun détail n'a filtré sur leur rencontre.

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Dans un entretien au journal Le Monde publié mercredi, M. Grossi a affirmé que l'Iran n'était "pas loin" de disposer de la bombe atomique.

"Il reste du chemin à parcourir avant d'y parvenir. Mais ils n'en sont pas loin, il faut le reconnaître", a-t-il ajouté.

À son arrivée mercredi à Téhéran, Rafael Grossi a rencontré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, qui mène côté iranien les négociations sur le nucléaire. 

M. Araghchi a salué jeudi sur X une "discussion utile". "Dans les prochains mois, l'Agence peut jouer un rôle crucial dans le règlement pacifique du dossier nucléaire iranien", a-t-il souligné.

Iran et États-Unis, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont entamé des pourparlers samedi dernier sous la médiation d'Oman.

Le négociateur américain Steve Witkoff, qui s'était jusque-là abstenu de réclamer un démantèlement total du programme nucléaire iranien, a affirmé mardi que Téhéran devait "stopper son programme d'enrichissement et de militarisation nucléaires, et l'éliminer".

Téhéran considère comme une "ligne rouge" l'arrêt de toutes ses activités nucléaires, y compris civiles.

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