100 jours de guerre, et 100 jours de captivité pour les otages détenus à Gaza. Actuellement, ils sont encore plus de 130, selon les chiffres de Tsahal. Face à cela, en Israël, des grèves et des rassemblements sont prévus tout au long de la journée pour demander leur libération. Dès samedi soir, une immense foule s’est réunie à Tel Aviv autour de leurs familles.
"On veut une preuve"
Sur la place des otages, une immense horloge tourne : le décompte des jours et des heures de captivité. Les yeux rivés vers l’écran, Katya peine à cacher son émotion. Elle vivait dans un kibboutz attaqué le 7 octobre par le Hamas. "C’est difficile d’être ici aujourd’hui. Je pense à eux… Et je ne peux pas aider, sauf en étant ici pour être avec les familles, ensemble", explique-t-elle au micro d'Europe 1. Sur scène, d’anciens otages et des proches appellent à un accord de libération.
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En attendant, les négociations sous l'égide du Qatar ont permis, promet Benyamin Netanyahu, l’envoi rapide de médicaments aux otages. "Ohad, on sait qu’il est blessé. Il a peut-être besoin d’antibiotiques… Et on veut une preuve, une preuve que ça (les médicaments) arrivent bien aux otages", réclame Dvora, la belle-sœur d’Ohad Yahalomi, franco-israélien détenu à Gaza. Sur cette esplanade, autour des familles, les rassemblements ont duré toute la nuit et vont se poursuivre jusqu’à ce dimanche soir.