Israël a promis dimanche de "frapper l'ennemi avec force" au lendemain d'un tir qui a tué 12 jeunes sur le plateau syrien du Golan annexé, imputé au Hezbollah libanais, faisant craindre un embrasement régional en pleine guerre dans la bande de Gaza. Du côté diplomatique, les négociations se poursuivent : une délégation sera envoyée la semaine prochaine au Qatar pour poursuivre les pourparlers avec des médiateurs, car les discussions patinent avec le Hamas en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Des écarts restent à combler, estime l'État hébreu.
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Un assouplissement des exigences
Pour le moment, très peu de détails ont filtré sur la nouvelle proposition du Hamas transmise cette semaine mais la poursuite des pourparlers paraît tout de même indiquer un assouplissement des exigences du mouvement islamiste palestinien.
Le Hamas aurait notamment renoncé à ce qu'Israël s'engage à un cessez-le-feu définitif dès la première phase de l'accord qui doit en comporter au moins trois. Pour le reste, l'un des principaux points de contentieux concerne le passage de la phase un à la phase deux de l'accord.
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L'État hébreu veut des garanties pour s'assurer de sa mise en œuvre, confie à la presse des responsables israéliens. Des responsables qui affichent depuis plusieurs jours un optimisme prudent. Ils confirment des avancées significatives mais préviennent tout de même : cette nouvelle séquence de négociations pourrait bien durer plusieurs semaines.