Peut-être l'espoir d'une nouvelle trêve entre le Hamas et Israël. Le chef de l'organisation terroriste est attendu ce mercredi en Égypte pour en discuter avec le patron du renseignement égyptien. L'État hébreu est également favorable à une trêve pour obtenir la libération des 129 otages toujours aux mains du Hamas. L'heure n'est pas à la pause en mer Rouge, en revanche, mais la coalition emmenée par les États-Unis compte bien y ramener le calme. Objectif : empêcher les rebelles Houthis d'attaquer les navires de commerce. Et la France fait partie intégrante du dispositif.
La Chine doit jouer un rôle dans la coalition
La frégate Languedoc, fer de lance de la marine française dans la zone, est pour l'heure le seul bâtiment à intégrer l'opération Prosperity Guardian, aux côtés de navires européens et surtout d'une dizaine de bâtiments américains, dont le porte-avions Eisenhower. Mais leur mission reste à définir, explique Jérôme de Ricqlès, expert maritime pour la plateforme logistique Upply. "Est-ce que ça va être juste une force de sécurisation, de constitution de convois pour passer la zone en mode défensif ? Ou est-ce que ça va être une force qui va avoir des capacités pour pouvoir aller 'taper' les Houthis sur le sol du Yémen ? Et ça, on ne sait pas encore vraiment", s'interroge-t-il au micro d'Europe 1.
Mais pour que cette coalition soit vraiment efficace, il faudrait que la Chine en fasse partie. La marine chinoise, qui participe à des opérations anti-piraterie au large de la Corne de l'Afrique, pourrait rejoindre cette force multinationale et sécuriser une zone où transite l'essentiel des importations européennes en provenance d'Asie.