La fin d'un cauchemar qui aura duré 52 jours. Sur la liste des 11 otages israéliens libérés par le Hamas dans la bande de Gaza dans la nuit de lundi à mardi, trois ont la double nationalité française - Erez et Sahar Kalderon, 12 et 16 ans, et Eitan Yahalomi.
Erez et Sahar, 12 et 16 ans
"On n'y croira que quand ils seront là", confiait au micro d'Europe 1 la famille d'Erez Kalderon, 12 ans et sa sœur Sahar, 16 ans, il y a quelques jours. Originaires du kibboutz de Nir Oz, ils avaient été enlevés par les terroristes du Hamas le 7 octobre dernier alors qu'ils étaient encore en pyjama.
"C'est des jeunes donc la vie est plus forte que tout"
Un soupir dans la voix, Olivier, leur cousin, n'a qu'une hâte, revoir le grand sourire d'Erez et rediscuter avec la sensible Sahar. "Je pense que ce qui les caractérise, c'est le fait d'être artiste. Elle fait de la peinture, elle dessine, elle sculpte. Lui, il fait du stand-up. Erez est un petit garçon très drôle. J'aimerais bien qu'il me fasse un peu sourire. C'est des jeunes donc la vie est plus forte que tout et dans leur cas, ils vont surmonter", témoigne-t-il au micro d'Europe 1.
Eitan, 12 ans
La résilience est ce qui caractérise Eitan. Son prénom signifie "force" en hébreu, comme aime à le rappeler ses proches. Âgé de 12 ans, le petit franco-israélien avait été enlevé sur une moto en direction de Gaza. Mais depuis, impossible d'échapper à son visage espiègle imprimé sur toutes les pancartes de Tel-Aviv. Aujourd'hui, Eitan retrouve sa famille. Mais son père, comme celui d'Erez et Sahar, est toujours porté disparu.
Le président français Emmanuel Macron s'est dit "extrêmement heureux" de ces libérations. Outre ces trois mineurs franco-israéliens, le Hamas a relâché huit autres otages, tous binationaux. Au total, 69 personnes ont recouvré la liberté.