Le Pentagone a dépêché en Israël le général qui commande les forces américaines au Moyen-Orient, pour que les deux armées puissent se coordonner en cas d’une attaque iranienne, que les États-Unis pensent imminente. Une réaction de Washington pour réaffirmer son soutien à l'État hébreu alors que les tensions avec l'Iran sont au plus haut, après des frappes contre le consulat iranien à Damas.
Message ferme
Dans le même temps, les diplomates s’activent pour désamorcer une situation explosive. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est entretenu avec ses homologues turcs, chinois et saoudiens, en leur demandant de faire pression sur les Iraniens. Mais le message américain reste très ferme. Joe Biden en personne l’a martelé. "Alors qu’Israël est menacé par l’Iran et ses affidés, notre engagement pour sa sécurité est inébranlable. Inébranlable. Nous ferons tout pour protéger la sécurité d’Israël", a-t-il insisté.
Mais en coulisses, les Américains expriment leur agacement vis-à-vis de leur allié : ils auraient souhaité être prévenus en avance des frappes contre le consulat iranien. Ils tentent désormais d’identifier des cibles israéliennes potentielles qui pourraient être visées par un assaut de l’Iran. Les Américains redoutent aussi, dans une moindre mesure, de nouvelles attaques contre leurs propres positions. Autant d’actions qui pourraient embraser toute la région.