Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué jeudi qu'Israël était à un "niveau très élevé" de préparations pour n'importe quel scénario, "tant défensif qu’offensif", après des menaces de riposte pour l'élimination de hauts responsables du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. "Israël est à un niveau très élevé de préparations pour n'importe quel scénario, tant défensif qu'offensif. Nous ferons payer un prix très élevé pour tout acte d'agression contre nous", a déclaré Benjamin Netanyahu, selon un communiqué de son bureau.
Le chef du mouvement islamiste libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé jeudi qu'Israël devait s'attendre à une "riposte inéluctable" après l'élimination de son chef militaire, Fouad Chokr, tué mardi soir près de Beyrouth par une frappe israélienne.
>> LIRE AUSSI - 300 jours après le 7 octobre, des milliers de manifestants israéliens réclament le retour des otages
L'armée israélienne avait annoncé précédemment l'avoir "éliminé", le tenant pour responsable de la mort le 27 juillet de 12 jeunes tués par un tir de roquette sur le plateau syrien du Golan occupé. Le Hezbollah a démenti toute implication.
"Un châtiment sévère"
Mercredi, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a juré d'infliger un "châtiment sévère" à Israël, accusé par Téhéran d'avoir tué ce jour-là, dans la capitale iranienne, le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh. Israël s'est refusé à tout commentaire sur cette affaire.
Les déclarations de Benjamin Netanyahu interviennent aussi après l'annonce plus tôt dans la journée par Israël de la mort du chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, "éliminé" dans une frappe le 13 juillet dans la bande de Gaza.
Deif était recherché par Israël depuis près de trente ans pour avoir mené plusieurs attaques sur son sol. "Son élimination confirme un principe simple que nous avons établi: celui qui nous attaque, nous l'attaquons en retour", a encore dit Benjamin Netanyahu.