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Aviva Fried / Crédits photo : Pool for Yomiuri / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun via AFP
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a averti lundi que le conflit entre Israël et le Hezbollah menaçait de plonger le Moyen-Orient dans "une guerre totale". Depuis bientôt un an, les Américains veulent à tout prix obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages qui, selon eux, permettraient d'ouvrir la voie à une paix durable dans la région.

"Nous sommes presque au bord d’une guerre totale", s’alarme Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne. Des frappes israéliennes de grande ampleur visant le Hezbollah ont fait 492 morts lundi au Liban et font craindre un embrasement de la région, près d'un an après l'attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamas.

"Éviter une guerre plus large"

Plus de 1.100 frappes ont été menées par Israël sur le Liban. Joe Biden dit travailler à une désescalade au Proche-Orient. Le président américain s'exprimera au sommet de l'ONU ce mardi. Cela fait maintenant bientôt un an que les Américains veulent à tout prix obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages qui, selon eux, permettraient d'ouvrir la voie à une paix durable dans la région.

Mais lorsqu'on lui demande si les derniers développements l'inquiètent, Joe Biden, pourtant éternel optimiste, ne peut s'empêcher de répondre. "Oui, je suis inquiet, mais nous allons tout faire pour éviter qu'une guerre plus large n'éclate. Nous poursuivrons nos efforts", explique-t-il. 

Des États-Unis affaiblis au Proche-Orient ?

En marge de l'Assemblée générale de l'ONU, des responsables américains ont promis qu'ils allaient, dans les prochains jours, présenter des idées concrètes pour désamorcer la crise libanaise, tout en se disant opposés à une invasion terrestre du Liban.

Mais aux yeux de leurs alliés, les Américains semblent de plus en plus dépassés par les événements mis sur la touche par leurs alliés israéliens. L'envoi supplémentaire dans la région d'un petit nombre de troupes américaines rajoute encore à l'inquiétude. Lorsqu'il s'adressera tout à l'heure pour la dernière fois à l'ONU, Joe Biden aura fort à faire pour prouver que les États-Unis restent au centre du jeu au Proche-Orient.