"Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à une telle agression, l'Iran ne sortira pas indemne" de son attaque, a déclaré le porte-parole de l'armée Daniel Hagari, lors d'une visite organisée pour les médias sur une base dans le sud d'Israël. "Tirer 110 missiles directement sur Israël ne restera pas impuni. Nous répondrons au moment, au lieu et à la manière que nous choisirons", a-t-il ajouté. L'armée israélienne a montré à un groupe de journalistes un des missiles intercepté lors de l'attaque et récupéré dans la mer Morte, précisant que ce type d'engins peut porter une charge explosive de 500 kilos.
350 drones et missiles interceptés
"Leur rôle, leur seule intention était de tuer et de détruire des vies israéliennes et Israël", a déclaré un autre porte-parole de l'armée, Peter Lerner. "S'ils n'avaient pas été interceptés, l'ampleur (des dégâts) aurait été immense", a ajouté ce porte-parole.
"Nous parlions seulement de la menace nucléaire de l'Iran. Alors qu'au même moment, l'Iran constituait une menace conventionnelle, afin de créer un cercle de feu autour d'Israël", a ajouté Daniel Hagari. Pendant la nuit de samedi à dimanche, après des mois de tensions croissantes à travers la région, l'Iran a pour la première fois lancé une attaque directe contre Israël, en représailles à une frappe meurtrière contre le consulat iranien à Damas, en Syrie, le 1er avril, attribuée à Israël.
Israël a annoncé avoir intercepté, avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l'Arabie saoudite, la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés par l'Iran contre son territoire.