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Antoine Bienvault, avec AFP / Crédits photo : Menahem KAHANA / AFP , modifié à
Trois otages morts à Gaza en novembre ont été "probablement" tués par une frappe israélienne, a annoncé dimanche l'armée de l'État hébreu après les résultats d'une enquête sur les circonstances de leur décès.

L'armée israélienne a annoncé dimanche que trois otages morts à Gaza en novembre ont été "probablement" tués par une frappe israélienne, selon les résultats d'une enquête sur les circonstances de leur mort. "Selon les résultats de l'enquête, il existe une forte probabilité que les trois aient été tués à la suite d'une frappe aérienne de l'armée (...) le 10 novembre 2023", a indiqué l'armée dans un communiqué.

En décembre, Israël avait ramené les dépouilles des soldats Nick Beizer et Ron Sherman et du Franco-israélien Elya Tolédano de la bande de Gaza, où ils étaient retenus otages.

Un complexe souterrain

L'armée a indiqué qu'ils ont été tués "lors de l'élimination du commandant de la brigade nord du Hamas, Ahmed Ghandour". "L'enquête indique que les trois otages étaient retenus dans un complexe souterrain d'où Ghandour opérait", ajoute le communiqué, précisant que l'armée n'avait "aucune information sur la présence d'otages dans le complexe visé" par la frappe.

Le Hamas avait confirmé fin novembre qu'Ahmed Ghandour avait été tué par l'armée israélienne. Un proche de la famille d'un des trois otages a confirmé à l'AFP avoir été informé des résultats de cette enquête quelques heures avant la publication du communiqué.