La situation est de plus en plus tendue au Proche-Orient. Israël menace de lancer une opération terrestre sur le territoire libanais, et ce, en dépit des appels de la communauté internationale et de l'ONU à un cessez-le-feu. Une hypothèse qui divise la population israélienne.
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"La solution ne peut venir qu'avec une intervention terrestre"
Après plus de onze mois de guerre et le spectre du précédent conflit avec le Liban en 2006, est toujours dans tous les esprits. Mahor voit d'un très mauvais œil l'ouverture d'un nouveau front dans le nord. "Je pense que c'est une mauvaise idée. Ça risque d'entraîner de nombreux morts, des blessés chez nos soldats. D'après moi, il faut faire tous les efforts possibles pour trouver une solution diplomatique au conflit avec le Hezbollah. C'est la seule solution."
De l'inquiétude, mais aussi pour certains, comme Larissa, une détermination à voir l'armée aller jusqu'au bout. Cette ancienne militaire veut en finir avec la menace que représente le Hezbollah. "J'ai peur pour nos soldats, bien sûr, mais je pense que la solution ne peut venir qu'avec une intervention terrestre au Liban. Sans cela, on ne pourra jamais faire suffisamment pression sur le Hezbollah et permettre le retour des habitants dans le nord d'Israël."
C'est d'ailleurs le principal objectif affiché par Israël avec cette nouvelle opération au Liban : permettre le retour des quelque 70.000 personnes évacuées des localités du nord du pays dans les premières semaines du conflit. C'est dans ce contexte que l'État hébreu a rejeté ce jeudi l'appel international à un cessez-le-feu de 21 jours et poursuit ses frappes aériennes pour la quatrième journée consécutive.