Après la réouverture des musées et des restaurants dans une partie de l'Italie, les stations de ski se préparaient elles aussi à pouvoir reprendre du service. Pourtant c'est un nouveau coup dur pour les professionnels de la montagne transalpins. Le gouvernement vient finalement de prolonger leur fermeture jusqu'au 5 mars, du fait de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Des pertes estimées à 10 milliards d'euros
Une décision prise par le ministre de la Santé italien, qui a estimé que "lancer cette saison de ski est trop risqué", à cause notamment du variant anglais, qui représente en Italie plus de 18% des cas et circule très vite.
Mais ce changement, annoncé à la dernière minute par un gouvernement tout juste formé, passe mal pour les professionnels de la montagne. Pour eux qui avaient déjà dû fermer à Noël, les pertes sur cette saison de ski sont estimées à 10 milliards d'euros.
Des mesures sanitaires pourtant strictes
En Lombardie et dans le Piémont, tout avait déjà été prévu pour chausser les skis en toute sécurité : hôtels et restaurants avaient planifié leur réouverture, une jauge limite avait été établie pour les télécabines, les réservations de forfaits devaient se faire directement sur internet pour éviter les files d'attente et le masque était formellement obligatoire. Le feu vert avait même été donné la semaine dernière par les scientifiques.
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Avec ce rétropédalage, les skieurs n'ont donc plus qu'à se faire rembourser, ou se replier sur une des stations rebelles en Italie. Certaines ont en effet décidé de remettre en marche les remontées mécaniques, en signe de protestation.