En Italie, l'extrême-droite s’apprête à prendre le pouvoir. Deux mois après la démission poussée de Mario Draghi, les Italiens sont appelés aux urnes dimanche pour renouveler les deux chambres du Parlement et constituer un nouveau gouvernement. La coalition emmenée par l'extrême droite semble en passe de l'emporter et pour la première fois, le pays pourrait être dirigé par une Première ministre, Giorgia Meloni.
"J'aimerais une femme leader"
Les leaders de droite sont certains de leur victoire. Ils se sont tous retrouvés à Rome pour clore ensemble leur campagne électorale. Comme un chauffeur de salle, c'est l'éternel Silvio Berlusconi qui a ouvert leurs meetings : "L'Italie ne peut pas être gouvernée par la gauche !"
Devant lui, une mer de drapeaux de Fratelli d'Italia, la formation de son alliée, Giorgia Meloni. La députée romaine est favorite pour devenir la première femme Première ministre. Federica en est convaincue. "On voudrait un changement. J'aimerais une femme leader. Elle ne s'est jamais vendue, elle n'a jamais fait de compromis, elle n'a jamais participé à des gouvernements techniques. Et je crois que cette fois, les Italiens ont choisi Fratelli d'Italia comme premier parti", explique-t-elle.
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Giorgia Meloni devrait recueillir un quart des votes des Italiens
Même les militants de la Ligue de Matteo Salvini hésitent à voter pour elle. C'est le cas de Pierluigi : "Elle a toujours maintenu la même ligne, dans le bien comme dans le mal. Elle n'a jamais lâché. Peut-être qu'elle pourra nous aider, je l'espère."
Pierluigi devra se décider d'ici dimanche. Mais selon les derniers sondages, Giorgia Meloni, à elle seule, devrait recueillir un quart des votes des Italiens.