L'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a été testé positif au nouveau coronavirus, ont annoncé mercredi les médias italiens citant des sources de son parti, Forza Italia. Silvio Berlusconi, qui aura 84 ans à la fin du mois, a été testé positif deux fois mais "il continue de travailler depuis sa résidence à Arcore", dans les environs de Milan, "où il passera la période d'isolement prévue", indiquent ces sources citées par l'agence AGI. "Il est asymptomatique", a assuré son médecin, Alberto Zangrillo, par ailleurs directeur du Département d'anesthésie et de réanimation d'un grand hôpital milanais, cité par le site du quotidien La Repubblica.
Silvio Berlusconi avait rencontré des personnes contaminées en Sardaigne
Silvio Berlusconi avait fait un premier test le 25 août, à son retour à Arcore de vacances en Sardaigne où il possède une grande propriété luxueuse, mais le résultat avait été négatif. Le test a été répété par la suite, des personnes qu'il avait rencontré en Sardaigne ayant été contaminées par le Covid-19, notamment Flavio Briatore, homme d'affaires italien et ex-manager de l'écurie de F1 Benetton. "Le Billionnaire", la boîte de nuit VIP en Sardaigne de Flavio Briatore a été fermée en août, six cas positifs parmi ses employés ayant été enregistrés.
Il avait quitté l'Italie lors de la première vague
Silvio Berlusconi avait quitté Milan fin février, lorsque l'épidémie de Covid-19 a commencé à faire rage en Italie, et s'était rendu dans sa propriété à Châteauneuf-Grasse, dans le sud-est de la France. Le numéro 2 de Forza Italia, Antonio Tajani, ancien président du Parlement européen, avait indiqué à l'époque que les médecins avaient ordonné à Silvio Berlusconi de se prémunir contre l'infection, expliquant ainsi son séjour en France.
Les messages de solidarité à l'adresse de l'ancien chef du gouvernement italien n'ont pas tardé, venant de tout bord, de gauche comme de droite. Matteo Salvini, chef de la Ligue (extrême droite) lui a envoyé ses voeux de prompt rétablissement, tandis que Matteo Renzi, lui aussi ancien chef de gouvernement italien mais de gauche, lui a souhaité "de revenir rapidement" dans l'arène politique.