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«J’ai une bombe» : aux États-Unis, un avion doit faire demi-tour à cause d'une mauvaise blague

Europe 1 . 1 min
Le 7 février dernier, un vol reliant Austin à Charlotte a été perturbé par une blague de très mauvais goût.
Le 7 février dernier, un vol reliant Austin à Charlotte a été perturbé par une blague de très mauvais goût. FABRICE COFFRINI / AFP / © FABRICE COFFRINI / AFP

Le 7 février dernier, un vol reliant Austin à Charlotte a été perturbé par une blague de très mauvais goût. Un passager, en repérant un réseau Wi-Fi nommé "J’ai une bombe", a provoqué une réaction en chaîne qui a conduit à un retard de près de quatre heures. En effet, un autre passager a eu l’idée saugrenue de renommer son réseau Wi-Fi de la sorte.

Le 7 février dernier, les passagers du vol 2863 reliant Austin (Texas), à Charlotte (Caroline du Nord) aux États-Unis ont vécu un épisode inattendu qui a provoqué un retard de près de quatre heures sur l’heure d’arrivée qui était prévue. L'incident, qui aurait pu être évité, s'est déclenché après qu'un passager a repéré un réseau Wi-Fi au nom très étrange : "J’ai une bombe". Une blague de mauvais goût qui a plongé les passagers dans un état de panique incontrôlée.

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Tout a commencé lorsqu’un passager, essayant de se connecter au Wi-Fi avec sa tablette, a remarqué ce réseau au nom inquiétant avant d'en alerter, rapidement, l’une des hôtesses de l'air. L’équipage, dans un réflexe de prudence absolue, en a informé les pilotes qui ont décidé de ramener l’avion à la porte d’embarquement. 

L'avion a redécollé cinq heures après l'horaire initiale de départ

La police d’Austin a débarqué à bord de l’appareil et a immédiatement demandé à l’auteur de la blague de se manifester. Face à un silence radio, la situation s’est compliquée. Sans suspect identifié, la police a ordonné l’évacuation de l’avion et a exigé des passagers qu’ils affichent le nom de leur point d’accès Wi-Fi. Dans le même temps, la Transportation Security Administration (TSA), l'agence américaine de sécurité des transports, a annoncé qu’elle prenait “toutes les menaces à la bombe au sérieux”. 

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Le vol 2863 a pu finalement redécoller à 18h15, soit près de cinq heures après l’heure initiale de départ : 13h42. L’auteur de la plaisanterie n’a pas été démasqué. Ce type d'incident n'est pas isolé. La presse américaine évoque régulièrement des situations similaires, où des blagues de mauvais goût entraînent des retards, voire des annulations. En 2022, un vol de Southwest Airlines a été perturbé par un passager qui a partagé des photos dénudées via AirDrop, provoquant un retard avant que l’individu ne se manifeste. Le pilote avait menacé de faire demi-tour.