Israël s'est recueilli mardi, dans le silence, la prière et les larmes en hommage aux victimes de l'attaque d'une ampleur sans précédent du Hamas il y a un mois, qui a traumatisé le pays. Mardi soir, des centaines de personnes se sont rassemblées devant le mur des Lamentations à Jérusalem pour les otages et les personnes portées disparues depuis l'attaque du 7 octobre menée par le mouvement islamiste palestinien dans le sud d'Israël, près de la bande de Gaza.
"C'est l'heure d'agir"
Des chants, des prières et de la colère. Au pied du mur des Lamentations, une mère crie son désespoir. Cela fait 32 jours qu’elle n’a plus de nouvelle de son fils. Anath, 24 ans, est aussi en colère. Son grand-père a été tué dans l’attaque du 7 octobre. Sa grand-mère de 70 ans est captive depuis un mois à Gaza.
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"Ce n’est pas le moment de se lamenter ou de pleurer. C’est l’heure d’agir. Et nous devons mener des actions maintenant. Si nous laissons cette terreur s’installer ici en Israël, demain, ça peut arriver à Paris ou à New York. Et partout ailleurs dans le monde", explique-t-elle au micro d'Europe 1.
Des familles à bout
Ces familles d’otages sont à bout. C’est le cas de ce grand-père dont les trois petits-enfants sont entre les mains du Hamas : "Je veux que ma famille revienne maintenant. Je veux un cessez-le-feu maintenant. J’ai perdu ma famille, elle a disparu et je ne sais pas quoi faire".
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Au pied du mur des Lamentations, une torche est allumée. Elle va sillonner le monde entier avant d’arriver au siège des Nations unies. Une lumière pour guider ces familles perdues dans un souterrain de chagrin.