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JO 2018 - Rapprochement inter-coréen : "Par définition, une trêve a une fin", avertit Le Drian

Corinne Boulloud, édité par R.Da. - Mis à jour le . 1 min

Le ministre des Affaires étrangères a voulu rappeler au micro d'Europe 1 que l'image des festivités olympiques, qui a vu défiler côte à côte des athlètes sud et nord-coréens, n'efface pas les tensions géopolitiques.

Les Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang ont vu un nouveau signe de réchauffement entre les deux Corées. Après que les athlètes des deux nations ont défilé côte à côte derrière un drapeau neutre lors de la cérémonie d’ouverture, la sœur du leader de la Corée du Nord, Kim Jung-Un, a été reçue à déjeuner samedi par le président de la Corée du Sud. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a par ailleurs invité son homologue sud-coréen Moon Jae-in à participer à un sommet à Pyongyang, a annoncé Séoul samedi.

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La veille, on les avait déjà vus se serrer la main. Mais malgré la multiplication des signes de détente, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui était présent dans les tribunes, se veut très prudent, et rappelle qu’il ne s’agit là que d’"une trêve".

Un rêve olympique, mais seulement un rêve. "Quand il y a eu Imagine et la colombe [pendant la cérémonie d’ouverture , ndlr], on a failli se dire que l’olympisme avait réussi, que l’on est déjà en paix, mais ça n’est que la trêve olympique, et par définition une trêve a une fin", avertit au micro d’Europe 1 le chef de la diplomatie française. "Mais peut être qu’au-delà de la trêve, on a vécu des moments du rêve olympique qui est la réconciliation et la paix".

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Un symbole porteur d'espoir. "La position de la France, comme de la communauté internationale, est connue, c’est la dénucléarisation de la péninsule", rappelle encore Jean-Yves Le Drian. "Peut-être qu’hier, de petits cailloux ont été posés dans cette direction. Il faudra voir...", veut-il toutefois espérer.

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